Il faut rappeler que le procureur de la République près le tribunal de Fellaoucene, à Oran, avait placé, le 1er mars, le journaliste Saïd Boudour sous mandat de dépôt. Le journaliste s'était présenté devant le tribunal pour enregistrer et déposer une opposition contre le verdict prononcé à son encontre, au mois de novembre 2020,
Procès plusieurs fois reporté
La programmation du procès fait suite à l’opposition des concernés au jugement par défaut qui a été rendu le 24 novembre 2020, dans le procès de Saïd Boudour et du détenu Noureddine Tounsi. Le journaliste a été condamné par défaut à 1 an de prison ferme assortie de 50 000 dinars d’amende, en plus 500 000 dinars de réparation à la partie civile.
Le procès a été ensuite reporté par deux fois : du 2 au 9 puis au 10 mars. Le journaliste a répondu aux accusations d’« outrage à corps constitué » et « diffamation et début de menaces ». Les autres chefs d’accusation, à savoir « atteinte au moral de l’armée », « atteinte à l’unité nationale » et « publications Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national », ont été annulés après requalification des faits.
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