Les manifestants arrêtés vendredi à Alger relâchés

Photo : Tribunal de Sidi M'Hamed

Les manifestants arrêtés vendredi à Alger lors de la marche hebdomadaire du Hirak ont été relâchés dimanche 28 mars, après leur présentation devant la justice. C'est ce qu'a indiqué le Comité national pour la libération des détenus, dans une publication sur sa page Facebook. 

« Les 6 manifestants arrêtés vendredi 26 mars ont été tous libérés ce dimanche 28 mars 2021 », a fait savoir le CNLD dans son communiqué. Il s'agit, selon la même source, de Nabil Bousekkine, Abdenour Aït Saïd, Abdessamie Youcef, Hamza Boulahia, dit Abou Hafs El Hilali, Lamouri Boulamidi (dit Boualem El-Gaz) et Mohamed Tadjadit.

Le Comité national pour la libération des détenus précise que Nabil Bousekkine a été libéré « avec convocation pour citation directe », ajoutant que « son procès est programmé pour le 28 avril 2021 », Le CNLD souligne que Nabil Bousekkine « est accusé d'attroupement non armé et de désobéissance aux forces de police ».
Les cinq autres manifestants, selon la même source, « sont en liberté provisoire ». Abdenour Aït Saïd est poursuivi pour « atteinte à l'unité nationale et incitation à attroupement non armé ».
De son côté, Abdessamie Youcef est accusé d'« atteinte à l'unité nationale et outrage à corps constitué », alors que « Hamza Boulahia, dit Abou Hafs Elhilali, Lamouri Boulamidi (dit Boualem El-Gaz) et Mohamed Tadjadit sont poursuivis pour « atteinte à l'unité nationale, incitation à attroupement non armé, publications pouvant porter atteinte à l'intérêt national ».

La liste des détenus d'opinion s'allonge

Le Comité national pour la libération des détenus fait état, dans un autre communiqué publié le même jour, de plusieurs prisonniers d'opinion, issus de différentes wilayas du pays, dans plusieurs centres pénitentiaires en Algérie.
Force est de constater que depuis quelques jours, la répression policière s'abat de plus en plus sur les manifestants du Hirak. Ce fut d'ailleurs le cas vendredi, lors duquel les forces de l'ordre dans plusieurs wilayas ont usé de la manière forte pour tenter d'avorter les marches populaires.
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