CAN 2021 : Le président de la FAF recadré par les pouvoirs publics ?

Quelques heures après sa déclaration à propos de la probable candidature de l’Algérie pour l’organisation de la CAN-2021 à la place du Cameroun, le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara, semble faire machine arrière.

En effet, dans un communiqué publié ce mercredi 9 juin, la FAF a tenu à faire une mise au point concernant l’organisation de la CAN-2021. Le Président de la Fédération algérienne de football, M. Amara Charaf-Eddine a tenu à apporter des précisions au sujet des déclarations qu’il a tenues, ce mardi 8 juin 2021, en marge de l’AGE du COA relatives à la CAN Total Cameroun 2021.

« L’organisation de la CAN se fera en concertation avec les pouvoirs publics »

Le Président a précisé que « l’organisation de la coupe d’Afrique des nations se fera en concertation avec les pouvoirs publics, qui auront à prendre une telle décision lorsque toutes les conditions seront réunies pour accueillir et réussir une épreuve d’une telle envergure ».

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Une précision de taille qui confirme on ne peut mieux que les pouvoirs publics se démarquent de la déclaration du nouveau président de la FAF, faite le 8 juin, à propos de la possibilité de voir l’Algérie organiser la CAN-2021, en cas de retrait du Cameroun.

Cette mise au point semble être suggérée au président de la FAF par les pouvoirs publics, qui n’auraient pas accepté que le successeur de Kheireddine Zetchi se mêle des questions qui restent du domaine des hautes autorités de l’Etat. Il est clair que l’organisation d’un événement sportif de la taille d’une Coupe d’Afrique des nations ne se fait pas sur une simple intention ou déclaration. Il faudra toute une logistique, surtout que ce rendez-vous est prévu dans moins de six mois.

En effet, le président de la FAF avait affirmé, devant des membres de la presse nationale algérienne, que « si le Cameroun se retire de l’organisation de la CAN 2021, nous allons nous concerter avec les responsables du pays pour que l’Algérie puisse accueillir la coupe d’Afrique ». Il précise cependant qu’en tant que président de la FAF, il ne peut pas donner une réponse complète à cette problématique avant de consulter les hautes autorités du pays. La réponse des hautes autorités du pays se trouve donc dans la mise au point publié quelques heures plus tard par la FAF.


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