Scandale Nordine Amirouche - émir Abdelkader : La chaîne El Hayat TV suspendue

Montage : Une chaine de télévision suspendue temporairement

La chaîne de télévision privée El Hayat TV a été suspendue pour une semaine. L'arrêt sera effectif à partir du 23 juin sur décision de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV). C'est ce qu'a annoncé, ce lundi 21 juin 2021, le ministère de la Communication dans un communiqué de presse.

« Vu la décision de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) de suspendre pour une semaine, à compter du 23 juin 2021, la diffusion des programmes de la chaîne "El Hayat TV", le ministère de la Communication a décidé de suspendre, temporairement pour la même durée, l'accréditation de la représentation de la chaîne télévisée », a indiqué le ministère dan son communiqué.

L'Autorité de régulation de l'audiovisuel a indiqué, de son côté, dans un communiqué rendu public ce même lundi, que cette décision a été prise suite à la diffusion, vendredi dernier, d'une émission durant laquelle « un ancien député avait remis en cause l'intégrité de moudjahidine ».

Les propos de Nourdine Aït-Hamouda sur l'émir Abdelkader

L'ARAV fait référence à l'entretien accordé par El Hayat TV à l'ancien parlementaire Nourdine Aït-Hamouda, qui a tenu des propos jugés « offensants » aux figures de la résistance et de la révolution algériennes, notamment l’émir Abdelkader.

« Tout le monde sait que l’émir Abdelkader s’est rendu à la France. Tous ses enfants, ses petits-enfants et sa veuve ont reçu des pensions de la part de l’État français. Lui-même a reçu la Légion d’honneur de la part de l’État français. Tout cela suffit amplement pour savoir que l’émir Abdelkader est un traître », avait déclaré en substance  l'ancien député.

Il faut dire que cette sortie du fils du colonel Amirouche a suscité un tollé en Algérie. Des plaintes ont été d'ailleurs déposées contre lui. Dans un communiqué publié ce lundi 21 juin, le ministère des Moudjahidines a menacé de recourir à la justice en cas d’« insulte ou d’atteinte aux symboles de l’histoire nationale ». « Le ministère refuse catégoriquement toute atteinte aux symboles de la révolution algérienne et au mouvement national », lit-on encore dans ce communiqué.

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