L'Algérie enregistre depuis quelques jours une recrudescence inquiétante du coronavirus. Certains estiment que cette situation est due à la réouverture partielle des frontières. Ce n'est pourtant pas l'avis d'un membre du Comité scientifique de suivi du Covid-19 en Algérie. Il s'agit du docteur Elias Akhamouk qui a répondu à cette question ce vendredi 23 juillet 2021 sur les ondes de la radio locale de la wilaya de Sétif.
Chiffre à l'appui, ce dernier a indiqué que cette flambée que connait le Covid-19 à travers le pays n'est nullement la conséquence de la réouverture des frontières. « Sur une totalité de 15 500 passagers, sept seulement ont été testés positifs », a-t-il indiqué en substance.
Par ailleurs, et afin de faire face à cette vague du coronavirus que travers l'Algérie, le même docteur a incité les citoyens à aller se vacciner. Pour lui, la vaccination constitue la seule solution, en plus du respect des mesures barrières, pour lutter efficacement contre l'avancée inquiétante de cette pandémie. À ce titre il a souligné que « 95 % des personnes hospitalisées n’ont pas été vaccinées contre le coronavirus ».
« La vaccination l'unique solution de lutte contre la maladie »
Le docteur Elias Akhamouk affirme en outre que la vaccination « offre une efficacité de 67 % et protège des formes graves à hauteur de 90 %. Dans 80 % des cas, ils évitent les hospitalisations ». Il a d'ailleurs appelé le corps médical à donner l'exemple pour les citoyens en allant se vacciner massivement.
À propos d'un retour au confinement total pour lutter contre la même maladie, le membre du Comité scientifique s'est dit être contre cette mesure. Il n'a cependant pas écarté l'instauration d'un confinement « dans les communes et les wilayas qui connaissent une explosion du nombre de cas ».
Il est à noter d'ailleurs que des communes ont décidé de durcir les mesures sanitaires en Kabylie, notamment, et afin de contrer l'avancée du coronavirus. Il y a quelques jours, le gouvernement a procédé au réaménagement des horaires du confinement sanitaire porté à 23 h jusqu'à 4 h du lendemain.