Malgré sa situation économique, l'Algérie rejette le financement par le FMI

Alors que la situation économique du pays est catastrophique, l’Algérie rejette toujours le recours au financement étranger. L’Algérie a récemment décidé d'un programme spécial de refinancement monétaire de 2100 milliards de dinars. Elle refuse de mettre en place d'autres solutions pour une économie en agonie. En effet, Abdelmadjid Tebboune confirme le rejet d'un financement étranger. Il a notamment exclu, le 25 juillet, le recours au FMI pour d’éventuels financements. 

Ainsi, malgré ses difficultés économiques l'Algérie exclut de contracter des prêts auprès du Fonds monétaire international (FMI) et des organismes financiers internationaux. Abdelmadjid Tebboune s'est même félicité du «non-recours de l'Algérie à l'endettement extérieur, contrairement aux multiples prévisions fixant la fin de 2020 et le début 2021 comme date de recours à cette mesure ». Cette décision a été confirmée dans un communiqué publié à l'issue du Conseil des ministres.

Dans ce même communiqué Abdelamdjid Tebboune a tenu a rassurer sur l’état de l'économie algérienne, alors que tous les voyants sont au rouge. Le chef de l'État continu a défendre ses options au nom de la souveraineté nationale. Il a appelé les Algériens a continuer à travailler en affirmant que « Rien que le travail peut pérenniser ce principe (de souveraineté) ». Cependant Abdelmadjid Tebboune ne présente aucun plan pour la sauvegarde des postes de travail. Ces postes d'emplois qui deviennent rares depuis, notamment, le début de la crise sanitaire. L’Algérie continue donc à subir cette crise et a perdu des centaines de milliers de postes dans des secteurs névralgiques sans que des mesures ne soient prises pour leur sauvetage.

Par ailleurs , le chef de l'État a tenu à rassurer sur les réserves de changes. Des réserves qui ont fondu depuis 2014. Elles sont passées de plus de 200 milliards de dollars en 2014 à 44 milliards de dollars cette année, et elles continuent de baisser régulièrement. Entre 2014 et 2019, elles ont fondu de près de 65 %, selon la Banque centrale.

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