Kabylie : Don de 1 million de dollars au Croissant rouge algérien

La Kabylie s'organise pour lutter contre la propagation du coronavirus. Dans une déclaration accordée à la chaine de télévision Lina TV, Saïda Benhabylès, présidente du Croissant rouge algérien (CRA) a révélé que des bienfaiteurs de la région kabyle ont offert plusieurs dons pour aider l'association. Des dons qui ont atteint le million de dollars.

L'Algérie continue de subir de plein fouet la nouvelle vague de contaminations au coronavirus. Les malades dans les hôpitaux algériens sont de plus en plus nombreux et les différentes structures sanitaires se retrouvent avec un manque flagrant d'oxygène, qui reste vital pour les malades en difficultés respiratoires.

Face à cette situation, plusieurs associations et organisations ont lancé des appels à la solidarité pour aider les hôpitaux en détresse. C'est notamment le cas en Kabylie, où « des opérateurs économiques des wilayas de Tizi-Ouzou et de Bejaïa ont pris attache avec le Croissant rouge algérien pour mettre à notre disposition la somme d'un million de dollars », a révélé la présidente du CRA, Saïda Benhabylès.

Un million de dollars de dons pour l'achat de 10 générateurs d’oxygène aux hôpitaux kabyles

La même responsable a fait savoir que la somme d'un million de dollars va servir à « l'acquisition de 10 générateurs d’oxygène, 5 pour les hôpitaux de Bejaïa et 5 pour les hôpitaux de la wilaya de Tizi-Ouzou ». Saïda Benhabylès souligne que le geste des bienfaiteurs en Kabylie a ensuite eu l'effet « boule de neige » et « d'autres opérateurs économiques ont fait des dons dans les wilayas de Blida, Bouira, Boumerdès et à Oran » pour l'achat de générateurs d'oxygène.

Il est à souligner que plusieurs voix se sont élevées, depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, pour dénoncer « l'absence totale » du Croissant rouge algérien, au moment où l'Algérie souffre d'une crise sanitaire sans précédent. À ces attaques, Saïda Benhabylès a répondu que le CRA « ne compte pas sur le budget de l’état pour financer ses opérations », raison pour laquelle, poursuit-elle « il faut trouver les personnes pour assurer le financement de ces actions humanitaires ».

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