Air Algérie devrait bientôt reprendre ses vols sur la ligne Algérie-Russie. C'est ce que soutient l'ex-député de l'immigration algérienne en France, Samir Chaabna, qui a indiqué qu'un vol hebdomadaire Alger - Moscou aura lieu tous les vendredis.
Bonne nouvelles pour les Algériens résidant en Russie, notamment les étudiants. Air Algérie serait sur le point de reprendre ses vols entre l'Algérie et la Russie dès la fin de la semaine en cours. Samir Chaabna, ancien député de l'immigration a, en effet, révélé sur son compte Facebook que la compagnie algérienne va opérer à un vol hebdomadaire entre l'aéroport international d'Alger et la capitale de la Russie, Moscou.
Chaabna soutient qu'un premier vol Alger-Moscou est programmé pour le vendredi 6 août prochain, notamment pour permettre aux nombreux étudiants algériens d'effectuer leur retour en Russie pour la reprise de leurs études universitaires.
Air Algérie : Vers une augmentation du nombre de vols ?
Depuis que l'Algérie a annoncé la réouverture partielle de ses frontières, le 1er juin dernier, la compagnie aérienne a lancé des vols entre l'Algérie et six pays : la France, l'Espagne, la Tunisie, la Turquie, l'Allemagne, et l'Italie. La Russie devrait donc s'ajouter à cette liste.
Néanmoins, le nombre de vols opérés vers l'Algérie reste très insuffisant par rapport à la forte demande des Algériens établis à l'étranger, surtout en France. En effet, la diaspora algérienne voudrait profiter de la période de vacances estivales pour pouvoir rentrer au pays et passer quelques jours avec leurs proches qu'ils n'ont plus revus depuis le début de la pandémie. Les concernés se retrouvent, cependant, confrontés à l'indisponibilité des vols, mais aussi à la cherté des billets d'avion vers l'Algérie.
Face à cette situation, Mohamed Benkhadra, représentant de l’émigration pour la zone France a joint sa voix à celle des Algériens vivants en France et ailleurs pour demander l'augmentation du nombre de vols vers l' Algérie. « Deux vols hebdomadaires entre Paris et Alger, ce n’est pas suffisant pour répondre à la demande de la diaspora qui souffre de ce problème », avait-il déploré. Une requête restée, jusqu'à maintenant, sans réponse de la part des hauts responsables algériens.
