Les Algériens premiers demandeurs de regroupement familial en France

La grande majorité des étrangers demandeurs de visas pour regroupement familial en France sont d’origine africaine. Les Algériens arrivent en première position en termes de demandeurs de regroupement familial.

Ils représentent  22,7 % des 25'954 dossiers déposés pour un regroupement familial en 2020, selon le rapport annuel de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).

Ainsi, la France est la première destination des Algériens. Que ce soit à titre clandestin ou régulier, les Algériens préfèrent l'ancien colonisateur. Pour le regroupement familial, les Algériens arrivent en pole position ils représentent 22,7 % des 25'954 dossiers déposés pour un regroupement familial en 2020, selon le rapport annuel de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Ils sont suivis par les Marocains avec  17,1 % et les Tunisiens avec 13,5 %. Un classement qui n'a pas changé depuis plusieurs années selon l’OFII.

La même organisation affirme dans son rapport que  48,1 % des dossiers ont été déposés dans la région Île-de-France. 8 des 10 principaux départements de dépôt étaient franciliens, la Seine-Saint-Denis concentrant à elle seule 14,3 % de l’ensemble des dossiers déposés.

L’Office français de l’immigration et de l’intégration indique dans ce rapport que le regroupement familial reste le principal motif de l'attribution de titre de séjour en France malgré le recul des demandes de 16,9 % en raison de la crise sanitaire.

Le regroupement familial en France a déjà été suspendu

il faut rappeler qu'en raison de la pandémie du Covid-19 les autorités françaises ont tenté de geler la procédure d’installation pour motif de regroupement familial. Cette décision a été annulée par le Conseil d'État français le 21 janvier dernier. L’instance avait jugé que l'interdiction aux conjoints et enfants d'étrangers résidant en France de les rejoindre porte « une atteinte disproportionnée au droit à la vie familiale ». Le Conseil d'État français avait alors clos un débat juridique entre les avocats des demandeurs de regroupement familial et le gouvernement français.

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