Un chef terroriste au Sahel abattu par les forces françaises

Adnan Abou Walid al-Sahraoui, l'un des plus puissants chefs terroristes au Sahel, a été abattu par les forces françaises. C’est qu’a annoncé le président Emmanuel Macron dans la nuit du 15 au 16 septembre.

Le président français, Emmanuel Macron a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi que les forces françaises avaient tué Adnan Abou Walid al-Sahraoui, le chef du groupe djihadiste État islamique au Grand Sahara.

Le chef du groupe terroriste État islamique au Sahel abattu

« Adnan Abou Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara a été neutralisé par les forces françaises. Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel » a déclaré Emmanuel Macron sur Twitter.

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« Adnan Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l'EIGS, a succombé à des blessures provoquées par une frappe de l'opération Barkhane en août 2021 », a précisé la ministre des Armées, Florence Parly, lors d’une conférence de presse, ce jeudi 16 septembre.

La ministre française des Armées a également rappelé que la mort du « numéro un de l'État islamique au Sahel » intervenait après « dix-huit mois d'efforts constants » contre cette organisation terroriste « qui est l'émanation de Daech au Sahel ».

Lors de sa conférence de presse, Florence Parly a affirmé que la mort d'Adnan Abou Walid al-Sahraoui portait « un coup décisif au commandement de Daech au Sahel et à sa cohésion. Car l'EIGS aura des difficultés à remplacer son émir par une autre figure de son envergure ».

Emir autoproclamé de la branche sahélienne de l'EI, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, né en 1970 au Sahara Occidental, avait été désigné comme l'ennemi prioritaire au Sahel, lors du sommet du G5 Sahel à Pau (Pyrénées-Atlantiques), en janvier 2020.

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L’EIGS est responsable de la mort de 2000 à 3000 civils depuis 2013 au Sahel

L'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) a été créé en mai 2015 par Adnan Abou Walid al-Sahraoui. Ce groupe armé jihadiste est considéré, avec le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, comme le responsable de la plupart des attaques dans la région des « trois frontières », un vaste espace aux contours vagues à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

L'EIGS y a perpétré des attaques meurtrières visant des militaires, mais également des civils, a rappelé la ministre des Armées, Florence Parly. « Nous estimons que le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS) est responsable de la mort de 2000 à 3000 civils depuis 2013, la plupart de confession musulmane », ajoute-t-elle.


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