Les étudiants dans une précarité absolue en France

Aides pour les étudiants, en France

Dur est devenu le quotidien des étudiants en France. Ces derniers ne s'en sortent – tant bien que mal – que grâce aux associations caritatives qui volent à leur secours. Les points de distribution des colis alimentaires sont tous les jours pris d'assaut par des centaines d'étudiants venues de différentes universités.


Des dizaines de nouveaux bacheliers algériens se sont envolés cet été vers la France pour poursuivre leurs études. La joie que cela leur aura procuré n'aura cependant été que de courte durée, du moins pour certains d'entre eux. Ces derniers auront certainement découvert la dure vie que mènent les étudiant en France. Une situation à laquelle ils seront d'ailleurs eux-mêmes confrontés. En effet, une grande partie des étudiants est soumise à de rudes épreuves en France.

Les associations à la rescousse des étudiants en France

Pour assouvir leur faims, les étudiants en France sont appelés à faire de longues files d'attente qui parfois durent plusieurs heures afin de se procurer un coli alimentaire que leur sert certaines associations caritatives, à l'image de Linkee.

« Ca m'avait vraiment aidé de pouvoir me dire que quelqu'un allait être là pour moi toutes les semaines à me donner quelque chose, un complément alimentaire, et que j'allais pouvoir manger à ma faim », explique une étudiante à BFM TV, qui a réalisé un reportage devant un point de distribution à Paris. Ce point a été ouvert par l'association Linkee. Selon ses responsables, entre 150'000 et 200'000 colis sont distribués chaque semaine. « Cela augmente chaque jour, chaque semaine, il y a de plus en plus d'étudiants qui viennent aux distributions », explique une bénévole de la dite association.

« Le profil de ces étudiants précaire est varié ; des ingénieurs aux médecins. On a des étudiants qui sont pour moitié venus pour la première fois à une distribution alimentaire l'année dernière, ce qui montre la brutalité et la violence de la crise qu'on traverse. C'est une crise sanitaire, mais aussi une crise sociale qui va durer extrêmement longtemps », a souligné la président de Linkee.

En fait, la situation de ces étudiants s'est compliquée depuis l'année dernière à cause du coronavirus. « Moi je donnais des cours, et avec le Covid, les familles ne veulent plus qu’on vienne chez elles. Il y a tout ce qui s’arrête et du coup, on se retrouve un peu limité », explique une étudiante à la chaîne Brut qui a également réalisé un reportage sur le sujet.

« Quand je suis revenu en septembre à Paris, je me suis rendue compte que c’était très compliqué financièrement. On est à peu tous dans la même situation. On a notre loyer et plein de choses à payer », a affirmé une autre étudiante.

Notons pour rappel que le nombre d'étudiants algériens inscrits cette année en France est estimé à plus 31 000, selon le président de l'association Algériens des deux rives et leurs amis (ADDRA).

Retour en haut
Share via
Copy link