Harraga : Huit passeurs algériens condamnés en France

Le phénomène de la migration clandestine est devenu un « commerce » lucratif pour de nombreux réseaux qui profitent de la détresse des migrants pour amasser de l’argent. De nombreux Algériens sont d’ailleurs impliqués dans des réseaux de convoyage de migrants clandestins, qui cherchent à rejoindre la France depuis la frontière espagnole. Plusieurs passeurs algériens ont été arrêtés récemment par la police, en France, et déférés devant la justice.

En septembre dernier, deux ressortissants algériens ont été arrêtés et jugés en France pour avoir convoyé des migrants algériens vers l’Hexagone. Interpellés au sud de Toulouse, les deux passeurs algériens ont été condamnés à des peines de prison ferme.

Huit passeurs algériens de migrants clandestins arrêtés à Toulouse

Durant le même mois, une affaire similaire a été traitée également par la justice française. Des passeurs algériens ont été condamnés à de la prison ferme après avoir été interpellés en septembre 2021 à la frontière espagnole. Ils tentaient de faire entrer illégalement en France des migrants clandestins.

En effet, huit passeurs algériens de migrants ont été arrêtés en septembre et condamnés à de la prison ferme. Au cours du mois de septembre, de « nombreuses opérations » de police ont « débouché sur les interpellations de huit passeurs algériens (titulaires de titres de séjour espagnols) qui tentaient [...] de faire pénétrer illégalement en France une trentaine de migrants, pour la plupart de nationalité algérienne, récemment débarqués sur les côtes espagnoles », écrit la préfecture de la Haute-Garonne dans un communiqué.

Jugés en comparution immédiate, les huit passeurs  algériens « ont tous été condamnés à des peines d'emprisonnement ferme, allant de quatre mois à un an, avec placement immédiat en détention », précise le communiqué.

Les tarifs variant de 200 à 500 euros par passager depuis l’Espagne vers la France

Les migrants ont été refoulés et les huit passeurs arrêtés, précise la préfecture. L'enquête a permis « d'imputer à chaque mis en cause de nombreux autres passages sur divers points frontaliers, les tarifs variant de 200 à 500 euros par passager pour un trajet généralement effectué entre Lérida (Espagne) et la gare SNCF de Toulouse Matabiau », ajoute la même source.

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