Finances : L'Algérie devient 73e actionnaire de la BERD

Banque européenne pour la reconstruction et le développement

L’Algérie a sollicité récemment la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour l’achat d'actions et intégrer ainsi cette prestigieuse institution financière comme actionnaire à part entière. Le chef de l'État Abdelmadjid Tebboune a signé en août dernier un décret présidentiel paru au Journal officiel (JO) N°61. Ce décret autorise l’Algérie à souscrire à hauteur de 203 actions au sein de la BERD.

La demande de l’Algérie a reçu l’aval de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). « Nous accueillons l'Algérie comme notre 73e actionnaire. L'Algérie a exprimé son souhait de devenir un pays dans lequel la Banque s'engage en matière d'investissement et d'appui aux réformes politiques », indique la BERD dans un communiqué publié le 25 octobre sur Twitter.

Ainsi donc, l'Algérie est devenue le soixante-treizième (73e) actionnaire de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). L’Algérie vient ainsi d'achever un processus d'adhésion à cette institution financière européenne, entamé en mars 2020.

« Cette étape nous permettra d'appliquer notre savoir-faire et notre expérience pour aider à développer le secteur privé, promouvoir des approvisionnements énergétiques durables et améliorer la qualité et l'efficacité des infrastructures du pays », déclare la présidente de la BERD, le 25 octobre au site econostrum.info.

Avec ce statut d’actionnaire au sein de la BERD, les autorités algériennes vont désormais pouvoir bénéficier de l'aide de cette institution pour financer leurs investissements et soutenir les réformes politiques. Depuis l'élargissement de son mandat à la région méditerranéenne méridionale et orientale (SEMED) en 2012, la BERD active au Maroc, en Tunisie, en Lybie, en Égypte, au Liban et en Jordanie, précise la même source.

La BERD a déjà investi dans ces pays près de 15 milliards d’euros dans 305 projets dans les domaines des ressources naturelles, des institutions financières, de l'agro-industrie, de l'industrie manufacturière et des services, ainsi que dans des projets d'infrastructure tels que l'électricité, l'eau, les eaux usées et la modernisation des services de transport, précise-t-on.

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