Un député de l'Émigration revient à la charge pour demander l'ouverture de plus de vols entre l'Algérie et la France. Il s'agit de Tawfiq Khedim, qui a saisi le ministre des Transports à travers un courrier qu'il lui a adressé dans la journée du mercredi 9 février 2022.
Après plus d'une année de fermeture à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus, l'Algérie a rouvert partiellement ses frontières le 1er juin 2021. Depuis, Air Algérie et les autres compagnies aériennes n'ont été autorisées qu'à reprendre un nombre limité de leurs dessertes. Elles sont aussi obligées d'attendre, chaque mois, l'aval des autorités pour programmer leurs vols pour le mois suivant.
En termes de destinations, la majorité des dessertes autorisées a été attribuée aux liaisons entre l'Algérie et la France. Chose qui est tout à fait logique dans la mesure où ce pays connait une forte concentration de la diaspora algérienne. 24 vols hebdomadaires sont opérés actuellement par la compagnie aérienne algérienne, Air Algérie sur cette route. En vertu du principe de la réciprocité, les transporteurs aériens français sont également autorisés à effecteur le même nombre de liaisons par semaine.
La diaspora algérienne n'est pas uniquement basée à Paris
En tout donc, 48 dessertes hebdomadaires sont assurées entre l'Algérie et la France. Un nombre jugé insuffisant, d'après les ressortissants algériens établis en France, mais aussi d'après leurs représentants. Ces derniers ont multiplié les appels pour renforcer le programme de vols sur cette ligne.
Mercredi, Tawfiq Khedim, un de ces parlementaires, est revenu à la charge pour réclamer l'ouverture de nouvelles lignes aériennes entre l'Algérie et la France. Le député a saisi le ministre des Transports à travers une lettre, qui a aussi été publiée sur la page Facebook du parlementaire. Dans son courrier, il a réclamé la reprise des vols de la compagnie aérienne algérienne au départ des aéroports de Marseille, Lyon, Toulouse, Montpellier, Bordeaux et Nice vers Oran, Sétif, Annaba, Biskra, Tlemcen, Béjaïa et El Oued.
Le député a fait constater que la quasi-totalité de vols autorisés entre l'Algérie et la France est concentré sur la capitale française, Paris. « La communauté algérienne n'est pas uniquement basée à Paris, elle se trouve aussi dans d'autres villes à l'est, à l'ouest, au nord et au sud. Comment se fait-il que les vols n'ont pas repris depuis les grandes villes (Lyon, Marseille, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Nice) », a-t-il écrit.