Programme de vols annulé : Des députés s'insurgent et dénoncent

Avion d'Air Algérie (CYUL Plane spotter)

Le sort réservé au nouveau programme de vols reste énigmatique. Depuis le limogeage du ministre des Transports pour « faute grave », ce programme a été supprimé sur les pages du ministère des Transports et celle d'Air Algérie sans aucun éclaircissement de la part des autorités. Les Algériens, qui ont accueilli avec satisfaction le renforcement des vols notamment de et vers la France, se retrouvent dans le flou.

C'est dans ce contexte que le député de l'immigration Abdelouahab Yagoubi s'est exprimé ce lundi 21 mars sur sa page Facebook. Le député a affirmé que le groupe parlementaire auquel il appartient a soulevé cette question à l'Assemblée populaire nationale. « Dans le cadre des débats sur le projet de loi portant sur la transparence et la lutte contre la corruption, notre groupe parlementaire a eu plus d'une vingtaine d'interventions », a affirmé le député en ajoutant que « parmi les questions d’actualité qui ont été soulevées » celle du sort réservé à l'augmentation du nombre de vols.

Le député a affirmé que son groupe s'est interrogé « dans le cadre de la transparence promise et rêvée, les Algériens peuvent-ils savoir pourquoi le ministre des Transports a été limogé et quelle a été la faute grave qui lui a été imputée ? » Il ajoute dans sa publication que d'autres questions ont été posées au gouvernement. Il s'agit notamment de : « pourquoi avez-vous gelé le plan de vol que le peuple algérien à l’étranger a accueilli avec soulagement, et ensuite sa joie a été vite éteinte ? » « Pourquoi continuez-vous à fermer l'Algérie et priver les citoyens de leur liberté constitutionnelle d’aller et venir ? », « combien de temps les réseaux de corruption continueront-ils a faire chanter les Algériens pour acheter des billets d'avion ou de bateau ? »

Le député a affirmé que « c'est à partir de là que commence la transparence et la lutte contre la corruption ». Il affirme que les réponses du gouvernement ne sont pas convaincantes. « Quant à la réponse du représentant du gouvernement, le garde des Sceaux, elle s'est résumée à : vous devez avoir confiance dans votre État ! » a affirmé le député en concluant que c'est « un modèle austère de "paternalisme de l'État" comme on l'appelle dans les théories de sciences politiques ».

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