Vol Nantes-Alger : Transavia répond sans répondre

ObservAlgérie s'est interrogé sur les vols que proposent les compagnies aériennes ASL Airlines et Transavia respectivement depuis Mulhouse et Nantes. Beaucoup ne comprennent pas que ces deux villes soient proposées comme dessertes alors qu'elles ne figurent pas sur le programme annoncé le 28 mars par le ministère algérien des Transports.

Si la compagnie française ASL Airlines n'a pas répondu à notre sollicitation, Transavia, la filiale low cost d'Air France, a transmis une réponse, mais sans réponse. Le vol entre Nantes et Alger proposé par la compagnie française Transavia est-il autorisé par le gouvernement algérien, et peut-il, donc, être réservé par les Algériens de la Loire, sans risque d'annulation ?

Transavia opère 23 vols par semaine entre la France et l'Algérie

La réponse que nous avons reçue de Transavia est le programme de la compagnie envoyé à plusieurs autres médias algériens. La compagnie ne dit pas si son vol Nantes-Alger est autorisé par l'Algérie, mais l'inclut simplement dans son programme hebdomadaire. Un programme qui compte 23 vols par semaine répartis sur 7 routes entre la France et l'Algérie.

« Suite aux décisions des autorités algériennes permettant le renforcement des vols internationaux au départ et à destination de l’Algérie, Transavia France annonce son programme de vols actuel », se contente d'écrire la compagnie low cost française, avant de présenter les sept routes proposées avec les fréquences suivantes :

  • Orly – Alger : jusqu’à 10 vols par semaine
  • Orly – Oran : jusqu’à 5 vols par semaine
  • Orly – Constantine : jusqu’à 2 vols par semaine
  • Lyon – Alger : 2 vols par semaine
  • Lyon – Oran (nouveauté) : 1 vol par semaine
  • Montpellier – Alger : 2 vols par semaine
  • Nantes – Alger : 1 vol par semaine

Que doit-on comprendre de la réponse de Transavia ? Que si le nouveau programme des vols annoncé par le ministère algérien des Transports n'a pas inclus Nantes comme ville à desservir depuis l'Algérie, c'est que cette ville du département de la Loire figurait dans l'ancien programme. Ce qui n'est pas le cas. Mais on peut aussi comprendre que le programme des autorités algériennes ne concerne que les vols d'Air Algérie et que le gouvernement algérien ne peut imposer des villes aux compagnies françaises dans le cadre de la réciprocité. Cela reste de la supputation, en l'absence d'une communication correcte de la part des compagnies aériennes. Que ce soit Transavia ou même ASL Airlines, qui n'a même pas répondu à notre message.

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