Beaucoup a été dit et écrit sur l'absence de l'international algérien, Mohamed El Amine Amoura, lors du déplacement de son club en Israël pour affronter le club local de Hapoel Be'er Sheva, dans le cadre de l'Europa League Conference. L'attaquant algérien s'était abstenu de jouer en Israël et son absence après cet épisode a alimenté toutes les spéculations, sur notamment une prétendue sanction contre l'Algérien.
En effet, cette information sur la sanction qu'aurait subie Mohamed El Amine Amoura a circulé après qu'un compte Facebook portant le nom du joueur ait prétendu que le club suisse du FC Lugano a puni l'international algérien pour avoir boycotté le match contre le club israélien. C'est carrément un faux compte qui a publié un message tranchant : « après avoir refusé d'évoluer avec Lugano dans les territoires occupés, je me retrouve hors liste du club ». Cette publication a fait le buzz et a même été reprise par certains sites d'information algériens, qui l'ont amplifié.
Le faux compte Facebook de Mohamed El Amine Amoura sème la panique
Pour ce qui est du club suisse, la page est tournée dans la mesure où les dirigeants savent que le compte Facebook était faux. Mieux encore, selon le site Eco Dello Sport, le refus de Amoura de se déplacer en Israël était compréhensif aux yeux des dirigeants du FC Lugano qui l'ont soutenu. Mais si l'attaquant international algérien n'a pas joué contre le FC Bâle après la virée au Proche-Orient, c'est parce il était tout simplement blessé.
L'Eco Dello Sport l'avait écrit dans son article datant du 16 août et aujourd'hui, c'est l'entraîneur en chef du FC Lugano, Mattia Croci-Torti, qui le confirme dans une déclaration publique. « Il souffre de blessures musculaires durant les quatre dernières semaines. Nous avons donc pris le temps de mieux le soigner », a fait savoir le coach suisse du club de Amoura. Voilà ce qui va certainement mettre fin aux rumeurs et autres spéculations qui entourent la situation de l'attaquant algérien au sein de son club.
Il faut dire que cette histoire de voyages vers Israël des joueurs algériens évoluant en Europe est très problématique. Si les joueurs refusent de faire le voyage, ils risquent des sanctions de leurs clubs respectifs, allant jusqu'à la mise à l'écart ou même la résiliation des contrats. Et s'ils décident d'y aller, ils risquent le lynchage médiatique et sur les réseaux sociaux. Et c'est justement ce qu'ont subi les internationaux algériens de l'OGC Nice qui se sont rendus, la semaine dernière, à Tel-Aviv pour y affronter le club local. Youcef Atal, Andy Delort et Billal Brahimi n'ont pas été épargnés sur les réseaux sociaux, certains exigeant leur exclusion de l'équipe d'Algérie.
