Pétrole : Nouvelle hausse des prix suite aux menaces du G7 contre la Russie

Production de pétrole

Les prix du pétrole traversent une période d'incertitudes. D'un côté, les craintes d'une récession économique mondiale font baisser les prix. D'un autre, les menaces de nouvelles sanctions contre la Russie les font grimper. Ce samedi 3 septembre, les marchés pétroliers ont connu un retour à la tendance haussière. Les prix du Brent de la Mer du Nord, référence pour le pétrole algérien, ont augmenté de plus de 2 dollars. Il est cédé à 94,37 dollars le baril. 

Cette nouvelle hausse du pétrole est due essentiellement aux menaces du G7 de plafonner les prix du pétrole russe. En effet, les ministres des Finances du G7 devaient confirmer, vendredi 2 septembre, leur intention d’imposer un plafonnement des prix du pétrole russe, dans le but de limiter les revenus de Moscou, et d’éviter les flambées des prix de l’or noir.

Cependant, face à cette situation, la Russie a réagi à cette initiative. Le Kremlin a affirmé que la Russie cesserait de vendre du pétrole aux pays qui imposent des plafonds de prix sur les ressources énergétiques de la Russie. Des plafonds qui, selon Moscou, conduiraient à une déstabilisation significative du marché mondial du pétrole. "Les entreprises qui imposent un plafonnement des prix ne feront pas partie des bénéficiaires du pétrole russe", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Il faut dire également que face à la volatilité des prix, les pays producteurs regroupés dans l'organisation pétrolière Opep+ comptent réagir. Ils pourront décider, lundi 5 septembre, de nouvelles réductions de production. Des restrictions qui vont maintenir les prix élevés du pétrole en sachant que plusieurs facteurs plaident en faveur de cette hausse des prix. En plus de la crise avec la Russie, le dossier du nucléaire iranien dont les pourparlers avec les Etats-Unis semblent au point mort, joue également en faveur de cette hausse.

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