Menaces, agressions : Le chanteur franco-algérien Faudel raconte son calvaire

Le chanteur franco-algérien Faudel

Pour le chanteur de raï et comédien franco-algérien Faudel, ce fut un véritable cauchemar. Et les mots employés par cet artiste naturalisé marocain sont, le moins que l’on puisse dire, lourds de sens : menaces, agressions… Retour sur des « accointances » aux conséquences qui ont fait très mal à Faudel.  

Tout a commencé quand la star des années 1990 et 2000 a annoncé son soutien à un candidat controversé, du moins du côté sud de la Méditerranée, en l'occurrence Nicolas Sarkozy. Et depuis, les déboires n’ont pas cessé de tomber tels de la grêle sur un artiste qui promettait pourtant. Dans l’émission Morning Sans Filtre diffusée cette semaine sur Virgin Radio, Faudel est revenu de nouveau sur cet épisode qui l’a forcé à retourner au Maroc où il fera profil bas durant des années.

Faudel pense que son soutien à Sarkozy constitue un très mauvais souvenir. Non seulement il a poussé une partie de son public à se détourner de lui, mais il coûtera des "menaces et des agressions". "J’ai mon fils qui s’est fait plusieurs fois agresser à cause de ça", raconte-t-il avant d'ajouter : "Pour survivre et sortir la tête de l’eau, je n’avais qu’une seule solution, c’était de quitter la France, je suis parti avec mon petit sac et je suis parti au Maroc", là où, selon un récent témoignage sur France 2, "il a subi une dépression".

Un engagement politique chèrement payé

L’engagement politique qu'il a pris, alors âgé de 29 ans, Faudel le payera très cher. "En France, ça ne passe pas la politique", se rendra-t-il compte un peu tard. "Il ne faut pas y aller, parce que ce n’est pas notre métier. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de recul avec ça. Mais c’est la seule connerie que j’ai pu faire dans ma vie", regrette-t-il avec de l’amertume dans la voix.

Aujourd’hui, il regrette d’avoir fait ce choix. "On m’a dit “pourquoi tu l’as soutenu ?” et je me suis dit “mais merde qu’est-ce que j’ai fait ?”. Je comprends que ça puisse offenser qu’on m’ait vu avec cette personne. Aujourd’hui, je m’en excuse. Il ne fallait pas que je sois là parce que ce n’était pas ma place", a ajouté l’artiste franco-algérien. Cette sortie médiatique est, à coup sûr, un prélude à un retour de Faudel à la scène artistique. Les jours à venir nous diront si sa "repentance" est à même de vaincre la déception de ses millions de fans.

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