Plusieurs vols entre la France et l’Algérie prévus pour le vendredi 16 septembre 2022 dans les deux sens risquent d’être annulés. En cause ? La direction générale de l’aviation civile (DGAC) française a demandé, ce mardi 13 septembre, aux compagnies aériennes de renoncer à un vol sur deux vendredi, à la suite d’un préavis de grève du syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA).
Depuis l’annonce fin août par le ministre des Transports du nouveau programme, le nombre de vols entre la France et l’Algérie a connu une hausse de 50 % par rapport à celui du mois de mai 2022. En effet, avec pas moins de 80 nouveaux vols par semaine, la compagnie Air Algérie assure désormais 249 vols hebdomadaires en aller-retour entre la France et l’Algérie. La compagnie Tassili Airlines s’est vue également attribuer 13 vols par semaine entre les deux pays.
Bien entendu, les autres compagnies étrangères desservant l’Algérie sont également autorisées à assurer le même nombre de vols entre la France et l’Algérie. Ce qui fait que près de 260 autres vols sont assurées par les autres compagnies assurant les liaisons entre l’Algérie et la France. Il s’agit d'Air France, ASL Airlines, Transavia, Vueling et Volotea.
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Vols France-Algérie : Un vol sur deux risque l'annulation
Mais les voyageurs qui projettent de prendre l’avion ce vendredi depuis ou vers les aéroports français risquent d’être déçus. En effet, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes desservant la France l’annulation d’un vol sur deux. La DGAC a pris cette décision suite au préavis de grève déposé par les contrôleurs aériens en France.
"Du vendredi 16 septembre à 6 heures du matin jusqu’au samedi 17 septembre à 6 heures du matin, le trafic aérien sera fortement perturbé sur l’ensemble du territoire national", prévient la DGAC dans un communiqué, publié ce mardi 13 septembre tout en recommandant aux passagers de "reporter" leur voyage prévu entre les 16 et 17 septembre.
Le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA) justifie son recours à la grève par plusieurs revendications, notamment "l’équilibre social des rémunérations au regard de l’inflation record" et appelle les pouvoirs publics à "anticiper et planifier les recrutements dans le secteur", alors que 1/3 des contrôleurs aériens partira à la retraite entre 2029 et 2035.