À la vielle de la visite de la Première ministre française Elizabeth Borne en Algérie, les présidents des deux pays, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, ont eu un entretien téléphonique durant lequel ils auraient « exprimé leur satisfaction pour l'évolution positive et le niveau de ces relations ». C'est ce qu’a annoncé la Présidence de la République algérienne sur son site officiel.
« Aujourd'hui, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu un appel téléphonique du président de la République française, M. Emmanuel Macron », a, en effet, annoncé la Présidence. Dans cet entretien, a ajouté la même source, les deux présidents ont « passé en revue les relations bilatérales, exprimant leur satisfaction pour l'évolution positive et le niveau de ces relations ». « Les deux présidents se sont également prononcés sur l'importante réunion de la cinquième session du comité gouvernemental de haut niveau algérien français en Algérie ainsi que sur les développements dans la région », a également écrit la Présidence de la République algérienne.
Algérie-France : Gaz, visas, Sahel, autant de sujets à aborder
Cet appel, ainsi que la visite « imposante » d’Elizabeth Borne (elle sera accompagnée d’au moins 16 ministres, ce qui n’a jamais eu lieu de par le passé), intervient dans un contexte particulier. En effet, depuis la visite d’Emmanuel Macron, vers la fin du mois d’aout de l’année en cours (2022), une dynamique jamais égalée a été amorcée par les deux pays. Une infinité de sujets et de questions, de part et d’autre de la Méditerranée, sont en attente de réponses. En premier lieu, il s’agit de la question de la mobilité des personnes que la France souhaiterait « réfléchie et choisie ». En deuxième lieu, il sera question du gaz algérien dont l’utilité, à l’ombre de la guerre en Ukraine, n’est plus à prouver.
D'autres questions seront sans doute abordées, à l’instar de la mémoire qui, de l’avis de tous les spécialistes, grippe les relations entre les deux pays. Aussi la question du Sahel, dont l’instabilité constitue un facteur d’inquiétude pour l’un et pour l’autre pays. Cependant, la coopération, à proprement parler, sera bien au menu de la visite de la délégation française. Recherche sciatique, start-ups, sport ; seront des domaines qui auront, à coup sûr, une grande part des discussions. Les terres rares, l’avenir – le présent même – de l’économie mondiale, seront également abordées.
