Fortement sollicitée, l'Algérie augmente sa production gazière

Production de gaz naturel algérien

L'augmentation de la production gazière algérienne, sujet récurrent depuis le début de la guerre en Ukraine, devient de plus en plus effective. En effet, la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, conjointement avec son partenaire italien ENI, vient d'annoncer l’entrée en production de deux champs gaziers dont les capacités sont considérables.

Les champs en question, situés au niveau du bassin de Berkine Sud, dans la wilaya de Ouargla, à quelque 900 km au sud d’Alger, permettront, a annoncé Sonatrach, d’atteindre une production journalière de 1 million de mètres cubes. « Dans le cadre du contrat Berkine Sud, signé entre Sonatrach et ENI en décembre 2021, sous l'égide de la nouvelle loi sur les hydrocarbures 19-13, Sonatrach annonce la mise en production de deux champs gaziers liés à ce contrat », a, en effet, indiqué la compagnie pétrolière algérienne dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook. Selon la même source, le début de la production dans ces deux champs « est intervenu en septembre 2022, soit 6 mois seulement après l’entrée en vigueur dudit contrat, et ce, grâce à un développement en mode accéléré (Fast-Track) ».

Gaz : augmentation de la production vers la fin de 2022

« Cette nouvelle réalisation permet d’atteindre une production journalière de 1 million de mètres cubes de gaz et 4 000 barils de liquides associés. Il est prévu que cette capacité de production soit augmentée à hauteur de 2 millions de mètres cubes à la fin de cette année », a indiqué Sonatrach dans le même communiqué. Et d’ajouter : « ces quantités supplémentaires, additionnées aux quantités produites par les 2 champs de Berkine Nord, entrés en production en juillet 2022, augmentent les volumes de gaz produits par l’association Sonatrach-ENI et participent à l’accroissement des exportations de gaz algérien destinées au marché européen ».

Notons que depuis le début de la guerre en Ukraine, l’Algérie est fortement sollicitée pour des livraisons supplémentaires de gaz vers l’Europe, et ce dans le cadre de la stratégie des pays européens de réduire leur dépendance du gaz russe. Des accords ont été conclus avec l’Italie en avril dernier pour augmenter les flux de 9 milliards de mètres cubes supplémentaires d'ici 2023-2024.

Retour en haut
Share via
Copy link