« L'Algérie ne doit pas seulement être perçue comme fournisseur de l'Énergie à l'Europe »

Drapeaux de l'UE et de l'Algérie

Dans cette conjoncture de crise énergétique, l'Algérie est devenue un acteur incontournable en méditerranée. Le pays attire les convoitises de l'Union européenne (UE). C'est dans ce contexte qu'a lieu la 4e réunion annuelle du dialogue politique de haut niveau sur l’énergie entre l'Algérie et l'UE. Une rencontre qui a commencé le 10 octobre et qui prendra fin ce mardi 11 octobre. Intervenant dans ce cadre, le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a insisté sur la nécessité que la coopération entre l'Algérie et l'UE soit globale et bénéfique pour les deux parties. 

Le responsable algérien a affirmé que l' « Algérie ne doit pas seulement être perçue comme fournisseur traditionnel de l'Énergie à l'Europe ». Il a notamment appelé à ce que cette coopération touche d'autres domaines, notamment l'énergie électrique, la production de l'hydrogène et également le transfert de technologie. Plus tôt, dans une déclaration à la presse, Mohamed Arkab a affirmé que « les deux parties ont renouvelé leur volonté commune de renforcer les relations dans le domaine de l’énergie, à travers la poursuite des échanges et des concertations dans le cadre des groupes de travail d’experts, au sujet du gaz naturel et les perspectives de développement des infrastructures et de l’électricité, notamment le raccordement électrique, les énergies nouvelles et renouvelables et l’efficacité énergétique ».

L'Europe veut plus de gaz algérien

Le ministre algérien a appelé les entreprises des États de l’UE à « saisir toutes les opportunités » pour continuer à développer le partenariat avec l'Algérie, à travers des investissements basés sur le principe « gagnant-gagnant ». Il a tenu à rappeler que les travaux du deuxième forum entre l’Algérie et l’UE dans le domaine de l’énergie représenteraient « un travail concret exécuté, témoignant de la dynamique de cette coopération ».

De son côté, la Commissaire européenne à l'énergie, Kadri Simson, avait affirmé lors de la première journée de cette réunion annuelle que l'Union européenne (UE) est prête « à consolider et à développer davantage un partenariat énergétique avec l'Algérie », assurant que l'Algérie reste « un fournisseur important et fiable ». Kadri Simson, qui s'est exprimée lors d'un point de presse a indiqué que « les liens dans le secteur de l'énergie entre l'Algérie et l'UE et ses États membres sont historiques, forts et profonds ».

La co-présidente de ce sommet avec le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé avoir proposé au ministre de l'Énergie trois domaines « très prometteurs » dans le secteur de l'énergie où l'Algérie et l'UE peuvent avoir une « coopération gagnant-gagnant ». Elle a indiqué que l' « UE et l'Algérie gagneront toutes les deux à augmenter les volumes de gaz algérien potentiellement disponibles à l'exportation vers l'Europe ». Cette augmentation pourrait être réalisée « en coopération avec des entreprises européennes, en exploitant de nouveaux champs gaziers » en Algérie, a-t-elle précisé.

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