Espace Schengen : Ce qu'il faut savoir sur le nouveau système de contrôle des voyageurs

Visas Schengen - Passeport Algérie

L'Espace Schengen, qui compte 26 États européens, va connaitre un changement dans le système de contrôle aux frontières des voyageurs en provenance des pays en dehors de l’Union européenne,  y compris donc l’Algérie. Il s’agit du système de contrôle d'entrée-sortie (EES) au niveau des frontières extérieures de l'espace Schengen.

Le 26 octobre 2017, le Parlement européen a adopté le règlement pour la mise en place d'un nouveau système de contrôle des entrées et des sorties (système EES) des frontières extérieures de l'espace Schengen. Un espace composé de 26 pays à savoir : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.

Le système EES qui entrera en vigueur en mai 2023, ambitionne de rendre les contrôles aux frontières plus fluides et surtout lutter contre le terrorisme et l'immigration illégale. Le système d'entrée-sortie EES permettra d’améliorer la procédure de contrôle aux frontières extérieures de l’Espace Schengen. Il vise également à lutter contre le vol d’identité et à détecter les voyageurs qui dépassent la durée de séjour autorisée.

Le système de contrôle EES concerne les ressortissants de pays non membres de l'UE qui effectuent un séjour de courte durée. Un séjour de courte durée est défini comme 90 jours sur une période de 180 jours. Les ressortissants algériens détenteurs d’un visa de court séjour sont donc concernés par cette nouvelle mesure de contrôles EES au niveau des frontières extérieures de l’Espace Schengen.

Ce qui va changer concernant le contrôle des voyageurs aux frontières de l’Espace Schengen

Pour atteindre ses objectifs sécuritaires, le système de contrôle EES collectera sur les voyageurs en prévenance de pays hors UE les informations suivantes : nom complet, numéro de passeport, 4 empreintes digitales, 1 photo. L’accès à ces données sera uniquement accordé à Europol, aux autorités frontalières et aux services de l’immigration des États membres de l’Espace Schengen.

Lors d’une enquête, les autorités chargées de celle-ci pourront également consulter les informations concernant le franchissement des frontières et l’historique de voyage. La technologie biométrique sera utilisée pour améliorer la sécurité aux frontières. Quatre empreintes digitales seront prises au premier contrôle et vérifiées à l’aide des données enregistrées par le système EES ou VIS.

Plus de cachets sur les passeports ?

Si le voyageur n’est pas encore enregistré dans le système, un nouveau fichier sera créé. La photo du passeport sera comparée à une image faciale en direct. Lorsque le voyageur franchira à nouveau une frontière, il pourra passer les contrôles avec son visage. Cette procédure est plus rapide et plus sécurisée que l’apposition de cachets sur les passeports. En attendant le lancement du système EES, en mai 2023, l’apposition manuelle de cachets sur les passeports reste jusque là la procédure en vigueur au niveau des frontières de l’espace Schengen.

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