La guerre en Ukraine a plongé l'Europe dans une crise énergétique aiguë. La Russie ne fournit plus assez ou presque plus de gaz au vieux continent. Certains pays trouvent des difficultés énergétiques énormes. Cette situation a propulsé l'Algérie au rang de partenaire indispensable dans ce domaine. En effet, les pays européens comptent sur l'Algérie pour parer au déficit du gaz. Après l'Italie et la France, à des degrés moindres qui ont réussi à augmenter les quantités de gaz fournies par l'Algérie, c'est au tour de la Slovénie d'entrer dans ce club des clients du pays.
Ainsi, la Slovénie sera fournie par l'Algérie en gaz. Ce pays européen signera la semaine prochaine un accord d’achat de gaz avec l’Algérie. L’accord a déjà été finalisé et approuvé selon le Premier ministre slovène Robert Golob. Ce responsable slovène a annoncé le 8 novembre que cet accord sera signé le 15 novembre entre le groupe Sonatrach et Geoplin, le plus grand négociant en gaz de Slovénie, lors de la visite qu’effectueront, à Alger, les ministres slovènes des Affaires étrangères, Tanjia Fajon, et des Infrastructures, Bojan Kumer.
Lors de cette visite, les ministres slovènes et les responsables algériens signeront un mémorandum sur la future coopération énergétique avec l’Algérie. Pour cet accord, le gouvernement slovène n’a pas encore divulgué les quantités de gaz faisant l’objet de l’accord. Cependant, l’agence de presse slovène STA a indiqué que la Slovénie recevra 300 millions de mètres cubes de gaz naturel par an au cours des trois prochaines années, ce qui satisfera environ un tiers de la demande actuelle du pays. L'Algérie exportera ce gaz via des gazoducs traversant la Tunisie et l’Italie, entrant dans le pays à Vrtojba, à l’Ouest.
Par ailleurs, la Slovénie compte profiter de la visite, à Alger, de sa ministre des affaires étrangères Tanja Fajon afin d’ouvrir une ambassade slovène en Algérie. Il faut rappeler que l'Algérie est très sollicitée pour augmenter ses livraisons de gaz vers l'Europe depuis le début de la guerre en Ukraine. Certains pays sont arrivés à leurs objectifs tandis que l'Espagne a vu ses livraisons de gaz diminuer en raison de la crise diplomatique avec l'Algérie. Une crise née du changement de sa position sur le Sahara occidental.
