Automobile en Algérie : Nouvelles déclarations du ministre de l'Industrie

Plusieurs voitures dans un parking

En Algérie, le secteur de l'automobile est toujours dans l'expectative. Certaines marques ont annoncé leur retour sur le marché national et également leurs délais pour produire les premiers véhicules. Cependant, les contours de ce retour ne sont pas encore définis, bien que les responsables ont parlé du lancement d'une véritable industrie. Un discours qui a été confirmé ce lundi 14 novembre par le ministre de l'Industrie.

En effet, Ahmed Zeghdar a déclaré, lors de son intervention à l'occasion de l'ouverture de la 7e édition du Salon international de la sous-traitance (ALGEST 2022), qui se tient du 14 au 17 novembre 2022 au Palais des expositions, que l'Algérie cherche à atteindre un taux d'intégration pouvant aller jusqu'à 40 %, dans les 5 prochaines années, dans l'industrie automobile. Il indique que les services de son ministère travaillent toujours à la préparation d'une stratégie claire basée sur une industrie réelle pour toutes les branches industrielles, en particulier dans les industries de la mécanique et de l'automobile.

Le ministre a également parlé de la sous-traitance dans ce domaine. Il a évoqué les efforts déployés en vue d'organiser et d'encadrer la politique de développement de la sous-traitance et de travailler à l'élaboration d'un plan stratégique clair, basé sur une véritable industrie pour toutes les branches industrielles, notamment dans le secteur de la mécanique et automobile. Le gouvernement envisage, selon les dires du ministre, la création d'une véritable industrie avec des taux d'intégration allant jusqu'à 40 % dans les 5 ans suivant le début de l'industrialisation, par la création d'un partenariat gagnant-gagnant et en mobilisant les capacités et compétences disponibles localement ou avec un partenariat étranger, à condition d'assurer le transfert de technologie.

Cependant, il faut souligner que ce secteur continue à faire couler beaucoup d'encre en raison du décalage entre les déclarations et leur mise en application. À titre indicatif, la publication du cahier des charges régissant l'importation des véhicules neufs se fait attendre, alors que le chef de l'État avait donné un délai d'une semaine pour la publication du document le 23 octobre.

Retour en haut
Share via
Copy link