Après avoir frôlé la barre des 100 dollars, il y a quelques jours, le pétrole a repris avec sa tendance baissière. En effet, ce mercredi 16 novembre le prix du Brent, référence du pétrole algérien, est cédé à 93,53 dollars. De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain est cédé à 87,63 dollars.

Cette baisse du prix du baril a toutefois été ralentie par les derniers évènements qui se sont produits à la frontière entre l'Ukraine en La Pologne. Les prix ont cessé de baisser le 15 novembre en fin de soirée en raison des informations relatives à des missiles russes qui seraient tombés en Pologne. Les cours du pétrole ont été également soutenus par l'annonce, par le groupe énergétique hongrois MOL, que les livraisons de pétrole brut à la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie via l'oléoduc Droujba avaient été suspendues temporairement.

Baisse du prix du pétrole : Les causes

Ces développements ont donc ralenti l'effondrement des cours du pétrole. Les prix ont commencé à dégringoler suite à l'annonce de la réduction par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) de ses prévisions de croissance de la demande, pour cause de « vents économiques contraires ». L'AIE table désormais sur une augmentation de 1,6 million de barils par jour de la demande l'an prochain, contre 1,7 million prévu jusqu'ici. Cette annonce a refroidi l'enthousiasme des opérateurs économiques et a impacté les prix des hydrocarbures.

Il faut dire que les observateurs ainsi que les analystes sont pessimistes concernant la demande du pétrole pour l'année 2023. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a également revu en baisse de 100 000 barils par jour la hausse de la demande en 2023. Ces nouvelles données sur les perspectives économiques mondiales n'augurent donc rien de bon pour les prix du pétrole qui sont appelés à baisser d'une manière plus significative à l'avenir. Il faut dire également que la récession économique dans la zone euro impacte considérablement la demande et tire les prix vers le bas.