Le grave dérapage dont s'est rendu coupable le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, à l'égard de la légende du football français, Zinedine Zidane, ne pouvait pas rester sans conséquences, puisqu'il a provoqué une tempête sur la scène sportive française. Le patron du football français qui a réuni un consens contre lui, a fini par présenter ses excuses.
Le président de la FFF semble avoir compris sa grave erreur. D'ailleurs, il présente ses excuses via un communiqué qu'il fait passer par l'Agence France presse (AFP) et comme il était prévisible, il tente de faire passer son dérapage pour un malentendu et même de faire passer la responsabilité au journaliste de RMC qu'il accuse de chercher la polémique.
"Je tiens à présenter mes excuses pour ces propos qui ne reflètent absolument pas ma pensée, ni ma considération pour le joueur qu'il était et l'entraîneur qu'il est devenu", a affirmé le patron du football français, comme préambule à sa tentative de faire passer son grave dérapage pour un malentendu engendré par la mauvaise fois de RMC.
Zidane Vs Le Graët : Ce n'est pas moi, c'est RMC
Et il le fait sans rechigner. Il dit : "J'ai accordé un entretien à RMC que je n'aurais pas dû accorder car il cherchait la polémique en opposant Didier à Zinedine Zidane, deux monuments du football français. J'admets avoir tenu des propos maladroits qui ont créé un malentendu". Il est vrai qu'à 81 ans, le président de la FFF s'est montré arrogant et irrespectueux envers l'une des personnalités les plus aimées en France.
Pour rappel, le président de la FFF a tenu des propos indignes d'un patron du football français, et ce, à l'égard du champion du monde 1998. "Zidane au Brésil ? Je ne sais pas, ça m’étonnerait. Il fait ce qu’il veut, ça ne me regarde pas. Je ne l’ai jamais rencontré, on n’a jamais envisagé de se séparer de Didier. Cela ne correspond à rien. Zidane au Brésil ? Je n’en ai rien à secouer, il peut aller où il veut !", a-t-il vomis avant d'ajouter : " Si Zidane a tenté de me joindre? Certainement pas. Je ne l’aurais même pas pris au téléphone".
