Désormais, les Algériens désirant de se rendre en Turquie devront payer plus cher. En effet, les frais de demande de visa pour ce pays ont été sensiblement augmentés. C’est ce qu’a annoncé le centre de traitement de demandes de visa pour la Turquie : « Gateway », dans un communiqué rendu public récemment, précisant que les augmentations sont effectives à partir du 13 du mois en cours.
Cette décision, selon l'opérateur Gateway, émane du ministère turc des Affaires étrangères. « Suite à la décision prise par le ministère des Affaires étrangères turc, les frais de demande de visa Turquie ont été mis à jour à compter du 13/01/2022 dans tous les pays du monde », peut-on, en effet, lire dans le communiqué en question.
Ainsi, précise le communiqué, « les frais de demande de visa de 3 mois à une entrée unique ont été fixés à 27 859 dinars au total ». « Gateway » ajoute qu’on peut « faire une demande de 6 mois à entrées doubles ou d’un an à entrées multiples » pour le même prix. Cependant, avertit la même source, la demande de visa de longue durée « ne garantit pas » son obtention. « Cette décision est soumise à l’évaluation de l’ambassade », ajoute-t-on.
Visa pour la Turquie : le Maroc et la Tunisie ne sont pas concernés
Le montant indiqué inclut et « les frais de service de visa et les frais du visa de l’ambassade ou du consulat », lui-même. En d’autres termes, le demandeur n’a pas besoin de présenter une assurance maladie voyage. Aussi, ajoute le communiqué, « les besoins urgents de santé ou de sécurité qui peuvent survenir en Turquie sont couverts par les frais de visa ». Gateway informe, enfin, que si la demande est refusée, un remboursement partiel est possible. Cependant, l’ambassade de la Turquie ne précise pas la hauteur dudit remboursement.
Il est à noter que la décision de la Turquie d’augmenter les frais de demande de visa n’a pas été du goût des Algériens. Beaucoup disent ne pas la comprendre, rappelant que les frais d’une demande de visa de trois mois n’excédaient pas les 10 000 dinars. Certains ont osé la comparaison entre l’Algérie et ses voisins : le Maroc et la Tunisie. « Nos voisins, Marocains et Tunisiens, n’ont même pas besoin de visa pour s’y rendre, tandis que nous, nous devons débourser l’équivalent d’un salaire moyen pour demander un visa qu’on n’aura pas forcément. C’est inadmissible ! », a écrit un internaute.