Les derniers bouleversements internationaux, causés par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ont fait comprendre aux dirigeants européens que de nouvelles sources énergétiques sont plus que nécessaires. Et le Nigeria, l'un des plus grands producteurs mondiaux de gaz, est à même de fournir l'Europe en quantités aucunement dédaignables. Cependant, pour ce faire, il va falloir construire un gazoduc long de quelques milliers de kilomètres. Et la question est la suivante : par quel pays passera le gaz nigérian, via l'Algérie ou via le Maroc ?
Le journal espagnol The Objective1 affirme que cette bataille entre les deux pays rivaux est tranchée. C'est l'Algérie qui l'emporte. Le journal, qui cite des sources bien informées, indique que le Gazoduc qui passera par l'Algérie a un « court délai ». Ainsi, le choix est fait entre deux projets. Selon ce journal espagnol, le projet passant par l'Algérie est plus viable à court terme. Il cite des sources de la compagnie WAGP (l'entreprise exploitant le gazoduc qui doit être étendu vers le Maroc), qui affirment que « la dernière information que nous avons est que le gazoduc reliant le Nigeria à l'Algérie démarrera dans un court délai ». Ces sources confirment donc que « pour le moment » le projet « le plus réalisable » est le gazoduc reliant le Nigeria à l'Algérie.
Le journal explique également que la question qui posait problème jusqu'ici est celle de la sécurité au Niger. Cependant, cette question est moins compliquée que les obstacles que représente le gazoduc passant par le Maroc, étant donné qu'il devrait passer par le Sahara occidental qui est un territoire qui n'appartient pas au Maroc, selon les résolutions de l'ONU. Ainsi, malgré le changement de position du gouvernement espagnol sur le dossier du Sahara occidental - qui a pour objectif de faciliter la réalisation du gazoduc selon le journal espagnol - les pays qui vont bénéficier du gaz nigérian ne sont pas tous d'accord avec les thèses du Maroc sur ce territoire encore colonisé (toujours selon l'ONU).
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