En dépit des restrictions douanières et les menaces de saisie, les transporteurs de bagages, communément appelés « transporteurs de cabas », poursuivent leur activité. En effet, des publications sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, font clairement état de navettes entre l’Algérie et la France qui ont récemment eu lieu, ainsi que d’autres à venir. Cependant, les transporteurs ne manquent pas, à travers les mêmes publications, d'avertir leur clientèle.
Ainsi, sur l’une de ces publications – très récente, doit-on le préciser –, on peut lire : « nous tenons à informer notre aimable clientèle que nous sommes bien arrivés avec vos bagages ». Et au transporteur de préciser : « aucune saisie n’a été enregistrée ». L’ « opérateur » finit par donner rendez-vous aux clients potentiels pour un aller-retour entre l’Algérie et la France courant mars prochain. Aussi, les commentaires montrent un intérêt certain de la part des personnes désireuses de faire acheminer des marchandises d’une rive à une autre de la méditerranée : on s’informe sur les prix, sur les ports d’embarquement et de débarquement et bien d’autres détails « utiles ».
Transport de cabas : aux risques et périls de la clientèle
Un autre transporteur a clairement mis en garde la clientèle contre de potentielles saisies. « Actuellement, on est au port d’Alger pour embarquer vers la France. Les douaniers nous ont tous donné l’ordre de ne plus revenir en fourgon sous peine de saisie de véhicules avec bagages », a-t-il écrit. Et d’avertir : « dorénavant, si vous confiez vos bagages à un transporteur, ça sera à vos risques et périls ». Le même transporteur a tenu à préciser que les « fourgons » sont formellement interdits par les Douanes algériennes.
« Aucun véhicule de ce genre ne sera plus toléré », a-t-il assuré, avant d’évoquer un autre moyen qui, lui, présente un grand inconvénient. Il s’agit des conteneurs qui, tient-il à préciser, mettent trois mois avant que les clients ne puissent récupérer leurs bagages. En d’autres termes, c’est plus ou moins sûr, comparativement au transport en véhicules, mais l’attente peut bien s’éterniser. « Et c’est ce que les transporteurs en conteneurs ne vous diront pas », prévient la publication.
