Pétrole : Chute des prix dans un climat marqué par des inquiétudes

Pétrole

Les marchés pétroliers ont renoué avec leur instabilité ces derniers jours. Les cours varient de jour en jour dans un climat où plusieurs paramètres sont inconnus. Ce mardi 14 mars, le prix du pétrole a reculé. Le pétrole brut Brent, référence du pétrole algérien, a connu une baisse par rapport à la semaine dernière. Il est cédé à 79,31 dollars le baril. De son côté, le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a connu une baisse plus importante. Il est cédé à 73,16 dollars le baril.

Les prix du pétrole renouent donc avec leur instabilité, dans un climat économique mondial caractérisé par plusieurs incertitudes. Cette semaine, les investisseurs continuant à s'inquiéter d'une éventuelle nouvelle hausse des taux d'intérêt américains, ce qui a négativement impacté les prix de l'or noir. Le recul des prix a donc eu lieu malgré la reprise de la demande chinoise et un dollar plus faible.

Les prix du pétrole sont donc impactés par la fragilité du marché et les attentes des investisseurs. Ces derniers ont montré leurs inquiétudes concernant un nouveau resserrement monétaire par la Fed. Des inquiétudes exacerbées par les stocks élevés de pétrole brut aux États-Unis, affirment les analystes de la banque ANZ. Cependant, cette chute a été amortie par un dollar plus faible, qui rend le pétrole moins cher pour les détenteurs d'autres devises.

Par ailleurs, d'autres évènements survenus la semaine dernière ont également contribué à la morosité des marchés pétroliers. En effet, la faillite de la Silicon Valley Bank et de la Signature Bank, basée à New York, ainsi que les inquiétudes concernant une éventuelle contagion ont entrainé une chute des actifs américains à la fin de la semaine dernière. Ces éléments ont exercé une pression à la baisse sur le dollar.

Il faut dire que ce nouveau recul des prix du pétrole n'inquiète pas les pays producteurs. « Si vous considérez l'ouverture de la Chine, la reprise des carburants pour avions et une capacité de réserve très limitée, nous parlons de 2 millions de barils, donc comme je l'ai dit, nous sommes prudemment optimistes à court et à moyen terme et le marché restera étroitement équilibré », a déclaré le PDG de Saudi Aramco, Amin Nasser.

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