La mercuriale s'affole au début du mois de ramadan

Un marché de fruits et de légumes

Dur dur ce mois de ramadan en Algérie. Les prix des produits alimentaires ont flambé. De quoi ruiner les bourses les plus faibles. En effet, ce ramadan 2023 est placé sous l'égide de la cherté. Les ménages souffrent d'une flambée des prix. Ils n'arrivent pas à joindre les deux bouts, malgré le fait que ces ménages prennent leurs dispositions pour préparer ce mois où la consommation explose. 

Ainsi, en faisant le tour des marchés, nous nous apercevons facilement que les prix ont atteint des records. Une grande partie des biens de consommation sont trop élevés, voire inaccessibles pour les petites et les moyennes bourses. Les légumes, fruits, viandes et œufs sont très chers, hormis la pomme de terre entre 55 et 80 dinars et des carottes entre 40 et 60 dinars, tous les autres légumes restent difficiles à approcher. Le cas de l'oignon est la meilleure illustration de ce marché en folie. Il est cédé à pas moins de 230 dinars.

Les haricots verts, de leur côté, ont battu tous les records. Ils sont cédés à 500 dinars le kg. Les fruits sont également concernés par la hausse des prix. Les oranges coûtent plus de 228 dinars/kg, la banane à 550 dinars et les fraises à plus de 500 dinars/kg.

De leur côté, les viandes rouges et blanches, les poissons et les œufs ont connu une hausse vertigineuse depuis le début de ce mois de ramadan. La viande rouge est à 2000 dinars le kg, le poulet à 500 dinars, le poisson à 600 dinars et les œufs à 600 dinars le plateau d’œufs. Sur ce point, les pouvoirs ont annoncé des prix plafonnés pour le poulet. Il est fixé à 350 dinars le kilo dans certains points de vente, mais hélas il n'est pas tout le temps disponible. C'est le cas de la viande rouge annoncée pour 1200 dinars et qui n’est également pas disponible partout.

Il faut dire que cette situation a dépassé les prévisions. Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans, Tahar Boulenouar, avait prédit, il y a quelques jours, une « stabilité des prix des légumes et des fruits à partir de la deuxième semaine du mois de ramadan ». Selon lui, « l’augmentation globale des prix des légumes et des fruits est aussi due à la coïncidence avec la saison hivernale et les précipitations ». Cependant, cette explication n'est pas suffisante. Et les prix ne baisseront pas de sitôt au train où vont les choses. Le consommateur ne peut que changer ses habitudes et attendre des jours meilleurs.

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