Les prix du pétrole en ce début d'année ont dévissé par rapport à la même période de l'année 2022. Ces prix ont chuté pendant plusieurs jours avant de relativement monter suite à la décision de nombreux pays de l'OPEP de réduire leur production en hydrocarbures. Le pétrole algérien reste tout de même parmi les plus chers au monde, malgré le recul.
En effet, selon le dernier rapport périodique de l'OPEP, ce pétrole référencé Sahara Blend s'est vendu en moyenne pour le premier trimestre 2023 à 82,61 dollars contre 104,19 dollars pour la même période en 2022. Ce qui représente un grand manque à gagner pour l'Algérie et qui va sérieusement impacter son équilibre budgétaire. Plus en détail, le pétrole algérien s'est vendu en moyenne à 84,05 dollars pour le mois de février et à 80,29 pour le mois de mars, alors qu'en janvier il a atteint la moyenne de 83,76 dollars.
L'OPEP a également révélé que le panier de référence de l'OPEP a atteint au premier trimestre de cette année 80,56 dollars contre 98,11 dollars pour la même période de l'année 2022. Le rapport de l'OPEP affirme que le prix du panier de référence de l'OPEP pour le pétrole algérien est le plus élevé. Le pétrole algérien devance celui de l'Arabie saoudite et celui de l'Angola et du Koweït.
Le rapport de l'OPEP indique également que la production algérienne de pétrole est restée stable avec un léger recul dû aux engagements de l'Algérie à réduire sa production à partir du mois de mai 2023. L'Algérie a donc produit entre 1,008 et 1,013 million de barils par jours en mars 2023 alors qu'au mois de février elle a produit entre 1,017 et 1,014 million de barils par jour et en janvier entre 1,016 et 1,012 million de barils par jour.
Il faut souligner que les prix du pétrole ont repris avec leur tendance baissière ce mardi 18 avril. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, est cédé à 84,25 USD le baril. De son côté, le brut américain West Texas Intermediate a aussi connu une hausse et est cédé à 80,39 USD le baril.