Le secteur agricole en Algérie connait certaines difficultés, dues essentiellement au manque de précipitations. Ce secteur névralgique en forte croissance a cependant besoin de plus d'investissements pour pouvoir faire face aux nouveaux défis notamment ceux relatifs au changement climatique. L'Algérie a, en effet, besoin du savoir-faire de pays très avancés dans ce domaine.
C'est dans cette optique que les États-Unis d'Amérique viennent à la rescousse. L’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a réaffirmé la « forte volonté » de son pays pour renforcer les mécanismes de coopération dans les domaines du tourisme et de l’agriculture, avec l'Algérie. Tout en rappelant l'existence des « liens profonds » entre les deux pays, l'ambassadrice a déclaré « notre priorité en Algérie est de développer les voies de coopération et d'échanges dans les domaines du tourisme et de l'agriculture ».
Ce secteur à fort potentiel intéresse donc les USA, dans un contexte mondial traversé par une crise économique profonde et un risque de manque d'approvisionnement en céréale en raison de la guerre entre deux des plus grands producteurs mondiaux, à savoir la Russie et l'Ukraine. C'est dans ce sens que cette ambassadrice a appelé au renforcement de la coopération dans le domaine agricole et de la sécurité alimentaire.
Elizabeth Moore Aubin a également mis l'index sur le phénomène de la sécheresse auquel sont confrontés les deux pays. Elle a indiqué que les États-Unis sont toujours en quête de « mécanismes pour rationaliser l'utilisation de l'eau pour faire face à la sécheresse ». Une expérience qui pourra être partagée par l'Algérie qui est traversée par l'une des pires périodes de sécheresse. Pour renforcer cette future coopération, l'ambassadrice américaine a indiqué que l'ambassade US en Algérie dispose de deux bureaux pour l'économie et l'agriculture. Elle a appelé les opérateurs à s’y rapprocher afin de « renforcer les mécanismes de coopération et d’échanges économiques, et créer des relations de partenariat entre les entreprises des deux pays ».
