La compagnie aérienne Air Algérie a décidé de saisir la justice pour défendre son image et sa réputation face à ce qu’elle qualifie de fake news, concernant certaines publications et vidéos la ciblant sur les réseaux sociaux, a indiqué, mardi à Alger, le porte-parole d’Air Algérie, Amine Andaloussi. Des publications et des vidéos qui « n’ont aucun fondement et dont les auteurs sont malintentionnés », ajoute-t-il.
Sur les réseaux sociaux, principalement sur Facebook, la compagnie Air Algérie est régulièrement la cible de critiques d’une partie de ses clients. Air Algérie est souvent accusée de vendre des billets à des prix exorbitants. Elle est aussi critiquée pour ses services à bord. Parfois, on voit des vidéos d’avions d’Air Algérie décoller presque vides publiées sur les réseaux sociaux pour enfoncer davantage la compagnie nationale.
Devant la multiplication de ce genre de publications sur les réseaux, ciblant la compagnie Air Algérie, cette dernière a décidé de passer à l’action. S’exprimant lors d’un point de presse organisé mardi 9 mai en marge d’une session d’information sous le thème « Air Algérie entre fake news, le vrai du faux », le porte-parole d’Air Algérie, Amine Andaloussi a déclaré que « face aux nombreuses vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux et dont le but est de nuire à l’image de la compagnie, Air Algérie a décidé de recourir à la justice », rapporte la radio algérienne.
Air Algérie qualifie certains vidéos la ciblant sur les réseaux sociaux de « fake news »
Le responsable d’Air Algérie a affirmé qu’au cours de l’année passée, « pas moins de 10 vidéos ont été postées sur les réseaux sociaux, montrant des vols d’Air Algérie vides, sans pour autant que leurs auteurs ne dévoilent leurs visages ou ne donnent de détails sur la date ou la destination des vols », ce qui dénote, selon lui, les « mauvaises intentions » des auteurs de ces vidéos.
Le porte-parole de la compagnie nationale a, toutefois, assuré que les clients d’Air Algérie « sont en droit de soulever des problèmes », ce qui permettra à la compagnie de se développer et d’améliorer ses services. Mais cela « doit se faire dans un cadre organisé », rappelant à ce titre le lancement de la plateforme « e-doléances », garantissant un « traitement rapide et aussi une traçabilité des réclamations ».
