Élue au Conseil de sécurité de l'ONU : de quels avantages va bénéficier l'Algérie ?

Conseil de sécurité de l'ONU

5 pays ont été élus le 6 juin pour occuper des sièges de membres non permanents au Conseil de sécurité de l'ONU pour un mandat de 2 ans à la suite d'un vote de l'Assemblée générale. Mais de quels avantages va bénéficier l'Algérie ?

L'Algérie, le Guyana, la République de Corée, la Sierra Leone et la Slovénie font partie des 6 pays en lice pour occuper ces postes qui seront vacants à la fin de l'année en cour. Le vote a eu lieu à bulletin secret. Chaque candidat devait obtenir une majorité de deux tiers, soit 128 voix. Lors du vote, les 192 pays composant l'assemblée générale de l'ONU devaient choisir 3 sièges du Conseil attribués aux groupes Afrique et Asie-Pacifique, un siège pour l'Europe de l'Est et un autre pour l'Amérique latine et les Caraïbes. L'Algérie, pour sa part, s'est présentée pour représenter l'Afrique sans concurrents.

Quels bénéfices pour l'Algérie au Conseil de sécurité ?

Élue membre non permanent de l'ONU, l'Algérie va siéger pendant 2 ans au sein de l'organe exécutif de cette organisation. En siégeant dans cet organe, le pays aura accès à de nombreuses responsabilités et pourra participer d'une façon active aux débats sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Les membres non permanents participent pleinement aux prises de décision des Nations Unies. L'Algérie aura donc une place au même titre que les membres permanents (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Elle participera au vote des délibérations soumises au Conseil de sécurité et pourra contribuer aux prises de décision et les influencer. Cependant, contrairement aux membres permanents, l'Algérie n'aura pas le droit de veto.

En tant que membre non permanent de l'ONU, l'Algérie peut également assumer la présidence du Conseil. Ce rôle étant tournant, chaque mois, l’un des 15 États membres prend la tête de l’organe exécutif. Cela se fait suivant l’ordre alphabétique anglais des noms des pays (l'Algérie est donc bien placée). À travers cette présidence, l'Algérie aura le rôle d’organisation générale des travaux et de facilitateur de débat durant cette période.

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