L'Algérie a dépose une demande d'adhésion au groupe des BRICS, le bloc des pays émergents qui rassemble le Brésil, la Russie, la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud. Désormais, l'Algérie envisage également d'adhérer à la Nouvelle banque de développement (NBD) ; une banque créée par les BRICS en 2015.
L'Algérie, qui ne cache pas ses ambitions de faire partie de ce bloc économique puissant, poursuit son offensive. Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a entrepris les démarches pour que l'Algérie rejoigne la Nouvelle banque de développement (anciennement Banque de développement des BRICS). Il s'est entretenu avec Dilma Roussef, la Présidente de cette banque, en marge de sa participation aux travaux du Sommet pour un nouveau Pacte financier mondial tenus en France les 22 et 23 juin.
Le ministère des Finances indique que Laaziz Faid et la présidente de la NBD ont échangé sur « les travaux du Sommet de Paris pour une nouvelle architecture financière mondiale et sur le rôle attendu des institutions financières multilatérales pour le financement du développement dans son sens le plus large, à la lumière des défis multidimensionnels auxquels sont confrontés notamment, les pays en développement ».
Le ministre algérien a profité de cette occasion pour « discuter de la demande d'adhésion de l'Algérie à la NBD, une adhésion qui a été accueillie favorablement par la Présidente de cette institution et par les membres de son Conseil des Gouverneurs », indique le communiqué, qui précise que la rencontre a permis « d'échanger sur les modalités pratiques liées au processus d'adhésion ».
« Il convient de signaler, à cet égard, que notre pays a exprimé récemment formellement son intérêt pour devenir membre de cette institution financière multilatérale », ajoute donc le communiqué qui officialise la demande d'adhésion de l'Algérie à la NBD.
Il faut dire que cette banque, créée en 2015, joue un rôle important dans le développement des pays composant les BRICS. Elle a un capital initial de 100 milliards de dollars et permet de financer des projets de grande envergure. Cette banque vise « à contribuer à la croissance et le développement mondial en contribuant, ainsi, à répondre aux besoins et aspirations des pays en développement », tel qu'expliqué dans le communiqué du ministère des Finances.