Recalée, l'Algérie ne perd pas espoir d'adhérer aux BRICS (réaction officielle)

BRICS

La nouvelle a jeté un froid en Algérie. Les Algériens sont nombreux à commenter la non-adhésion de l'Algérie aux BRICS. En effet, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, avait annoncé que les BRICS, le groupe des cinq principales économies émergentes, s'élargirait avec l'ajout de 6 nouveaux membres à partir de 2024. Les pays nouvellement admis sont l'Argentine, l'Égypte, l'Iran, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et l'Éthiopie. Cette expansion marquera une nouvelle phase pour le groupe, avait-il ajouté.

Dans ces 6 pays acceptés, le nom de l'Algérie ne figure pas. Pourtant, depuis plusieurs mois l'Algérie a mené une offensive diplomatique pour adhérer au groupe. La réalité a donc rattrapé le pays qui a encore beaucoup de retard à rattraper sur le plan économique. Cette désillusion serait une occasion pour l'Algérie de mettre en place de grands chantiers sur le plan économique, pour notamment diversifier ses rentes qui proviennent en grande partie des hydrocarbures.

L'Algérie n'a pas tardé à réagir à ce revers. En effet, le ministre des Finances, Laâziz Faid, présent lors de ce sommet en Afrique du Sud, a assuré que l’Algérie, de par son passé, ses positions politiques, sa position géostratégique et son économie, a sa place au sein des BRICS. Il a indiqué que l’Algérie « a pris acte de la décision annoncée par les dirigeants du BRICS, invitant six nouveaux pays à rejoindre le groupe en tant que première étape, avec la perspective d’ouvrir la voie à d’autres pays dans un avenir proche ». Le ministre est donc confiant pour l'avenir et garde l'espoir d'une adhésion prochaine aux BRICS.

Pour Laâziz Faid  l’économie algérienne est « diversifiée ». Il a également affirmé que cette économie est en « croissance grâce à une jeunesse créative et à des ressources naturelles abondantes ». Le ministre explique que la créativité de la jeunesse et les richesses du pays sont donc « autant de facteurs susceptibles de créer des opportunités de coopération fructueuse au sein du groupe ».

L'Algérie mérite également de faire partie des BRICS, en raison de ses positions politiques, ajoute le ministre qui rappelle que le pays partage les positions des BRICS sur la nécessité de bâtir un « ordre mondial juste et multipolaire basé sur le respect mutuel ». « Nous estimons que la vision des BRICS n’est que le prolongement de la vision défendue par l’Algérie depuis des décennies », a déclaré Laâziz Faid.

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