Algérie : Zitouni s'exprime sur les importations et le plafonnement des marges bénéficiaires

Ministère du Commerce Algérie

Cet été, les légumineuses (lentille, pois-chiche, riz…) ont connu une nette hausse des prix en Algérie. Ces produits consommés notamment en hiver, se retrouvent au centre des débats et de polémiques. Les explications de ces hausses sont différentes. Pour certains, c'est à cause de l'arrêt de l'importation alors que le gouvernement accuse les spéculateurs d’être à l’origine de la pénurie et de la hausse vertigineuse des légumineuses.

C'est dans ce contexte que le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni s'est exprimé. Ce responsable a, d'emblée, affirmé que l’encadrement des importations visait à servir la production et l’économie nationales. « Lorsqu’il y a possibilité de fabriquer un produit en Algérie, qui soit générateur de richesses et d’emplois, elle doit être saisie pour mieux renforcer l’économie nationale », a-t-il déclaré, lundi 4 septembre, en marge de l’ouverture de la session parlementaire ordinaire 2023/2024 au Conseil de la nation.

Pour ce ministre, le Conseil supérieur de régulation des importations vise à « orienter les fonds des importations vers la production nationale et partant, renforcer la production locale », ajoutant : « Nous ne pouvons pas nous passer de l’importation, notamment lorsqu’il s’agit des produits qui ne sont pas fabriqués localement ». Le ministre Zitouni a également indiqué que le dossier des importations n’était pas un sujet « tabou » s’il servait l’économie nationale. Il a en outre affirmé que l’importation ne doit pas être « une culture » chez les importateurs qui sont appelés, en revanche, à s’orienter vers la production locale de ce qu’ils importent.

Algérie : Plafonner les marges bénéficiaires pour lutter contre la spéculation

S'exprimant également sur la hausse des prix des produits alimentaire, le ministre du commerce a affirmé que son département œuvrait à élaborer une série de décisions visant à plafonner les marges bénéficiaires de certains produits de large consommation. Il a également souligné, parlant de la spéculation, que « la lutte contre ce fléau se poursuivra, non seulement à travers un traitement purement sécuritaire et juridique, mais aussi par un traitement économique parallèlement à la stricte application de la loi ».

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