La demande d'un visa pour la France ou l'Espagne depuis l'Algérie s'est transformée en un véritable parcours du combattant. En plus des démarches administratives fastidieuses, les demandeurs doivent désormais faire face à des frais exorbitants pour obtenir un simple rendez-vous.
Face à cette situation qui persiste, Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection et d'orientation du consommateur et de son environnement (APOCE), a haussé le ton. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a qualifié ces pratiques de "spéculation et négoce illégal", soulignant que des informations font état de frais exorbitants. Des témoignages accablants circulent sur les réseaux sociaux, rapportant des sommes allant jusqu'à 400 euros, soit l'équivalent d'au moins 95'000 dinars algériens.
Les réseaux sociaux regorgent de témoignages et de commentaires dénonçant cette flambée des prix pour un service qui est censé être gratuit. Les demandeurs expriment leur frustration et leur incompréhension face à l'inaccessibilité des rendez-vous visa qui les rendent de plus en plus rares et de plus en plus chers.
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L'augmentation exorbitante des frais de rendez-vous ne représente pas seulement une charge financière importante pour les demandeurs, mais elle constitue également un frein à la demande. Les opportunités professionnelles et personnelles à l'étranger se trouvent désormais hors de portée pour un grand nombre d'Algériens.
L'APOCE interpelle les autorités sur les rendez-vous visa
Les intermédiaires qui réservent plusieurs rendez-vous par commande, laissent peu de chances pour les demandeurs de trouver un créneau. Ils se voient donc contraints de recourir aux services de ces prestataires qui gèrent un véritable business illégal mais juteux.
Dans son message, Mustapha Zebdi et l'APOCE exhortent les autorités algériennes à prendre des mesures urgentes pour réguler les tarifs des rendez-vous visa et pour mettre fin à la spéculation. Il faut dire que la situation actuelle des rendez-vous visa en Algérie est inacceptable. La spéculation et le négoce illégal perdurent depuis des années, empêchant les citoyens de déposer leurs dossiers.
