L'Italie a officiellement lancé son programme de visa "nomade numérique" visant à attirer les travailleurs à distance du monde entier. Ce visa d'un an, renouvelable, offre aux professionnels qualifiés la possibilité de vivre et de travailler en Italie avec un permis de séjour.
Contrairement à d'autres programmes de visa nomade numérique en Europe, l'Italie cible spécifiquement les travailleurs hautement qualifiés. Pour être éligible, il faut justifier d'un revenu annuel minimum de 28'000 euros, avoir une couverture d'assurance maladie et un logement en Italie, et démontrer une expérience professionnelle d'au moins six mois en tant que nomade numérique ou télétravailleur.
Depuis le 4 avril, la demande de visa nomade numérique s'effectue auprès d'un consulat italien dans le pays de résidence du candidat. Un dossier comprenant passeport valide, justificatifs d'emploi et de revenus, attestation d'assurance maladie, preuve de logement en Italie et casier judiciaire vierge est à fournir. Une fois le visa approuvé, les nomades numériques disposent de huit jours après leur arrivée en Italie pour obtenir un permis de séjour, indique Schengenvisainfo.
Une longue liste de pays qui proposent le visa "nomade numérique"
L'Italie rejoint ainsi la longue liste des pays européens qui misent sur le télétravail pour stimuler leur économie et attirer des talents internationaux. Avec un coût de la vie relativement abordable, une infrastructure internet performante et un cadre de vie agréable, l'Italie présente des atouts indéniables pour les nomades numériques.
Parmi les destinations européennes les plus populaires auprès des nomades numériques, on retrouve le Portugal, l'Espagne, Madère, l'Allemagne et la Roumanie. L'Italie, avec son nouveau programme de visa, a toutes les cartes en main pour se hisser parmi les destinations de prédilection de ces travailleurs à distance.
Selon une étude de Pumble, les nomades numériques constituent une population qualifiée, avec 91 % d'entre eux titulaires d'un diplôme supérieur. Ils ont un mode de vie flexible, avec 70 % d'entre eux travaillant moins de 40 heures par semaine et 82 % se déclarant satisfaits de leurs revenus.
