Le premier restaurant KFC en Algérie, ouvert en grande pompe il y a à peine 48 heures, a été contraint de fermer ses portes sur ordre des autorités locales. Le restaurant a été la cible de vives critiques sur les réseaux sociaux, aboutissant à des sit-in et des appels au boycott.
Situé à Bois des Cars à Dely Brahim, Alger, l'établissement de 400 m² avait accueilli ses premiers clients dimanche 14 avril après-midi, suscitant un engouement certain auprès de certains Algériens. Cependant, cette ouverture a également déclenché une vive polémique sur les réseaux sociaux, allant jusqu'à la tenue de sit-in de protestation et des appels au boycott.
L'arrivée en Algérie de KFC, enseigne mondialement connue pour son poulet frit, a suscité une vive controverse dans le contexte actuel. Si certains se réjouissaient de découvrir les spécialités de la marque, d'autres ont appelé au boycott l'accusant de soutenir Israël. Des vidéos de sit-in de protestation tenus devant le restaurant son devenues virales exerçant une frotte pression sur les gérants de l'établissement.
Protestations et fermeture éclair du KFC d'Alger
Dès l'ouverture, un sit-in spontané a été tenu devant le restaurant. Des jeunes, brandissant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans de soutien à la Palestine, ont appelé au boycott de KFC. Sur les réseaux sociaux, le mouvement a pris de l'ampleur, certains internautes exigeant même la fermeture définitive du restaurant.
Face à la controverse, des voix se sont élevées pour défendre KFC, arguant qu'il n'y avait pas de lien direct entre l'enseigne et la politique israélienne. Mais malgré ces tentatives de désamorcer la polémique, les autorités locales ont tranché : le restaurant KFC a été contraint de fermer ses portes. Cette décision laisse planer des doutes sur l'avenir de la marque en Algérie. On ne sait pas pour le moment si cette fermeture est momentanée ou s’il s’agit d’une décision définitive des autorités.
