Permis de travail en Belgique : Nouvelles règles à partir du 1er mai

La Belgique appliquera de nouvelles règles en matière d'immigration pour les travailleurs étrangers à compter du 1er mai. Selon le gouvernement belge, ces changements visent à simplifier le processus d'immigration tout en veillant à ce que la main-d'œuvre étrangère corresponde aux besoins du marché du travail.

Les modifications annoncées par les autorités belges de la Région flamande comprennent plusieurs aspects, notamment des exemptions supplémentaires de permis de travail et des ajustements dans les critères d'admissibilité. SchengenVisaInfo rapporte que ces ajustements font partie d'une révision plus large des politiques d'immigration de la Belgique.

En effet, l'accès au marché du travail belge pour les ressortissants étrangers sera désormais conditionné à une évaluation approfondie des besoins locaux et régionaux. Cette priorité accordée aux travailleurs belges et européens vise à garantir la protection des intérêts des travailleurs locaux et à limiter le recours à la main-d'œuvre étrangère.

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À compter du 1er mai, certaines activités qui nécessitaient auparavant un permis de travail pourront être effectuées sous le couvert d'un visa de visiteur d'affaires. Cela inclut des activités telles que la participation à des conférences, des réunions d'affaires ou la négociation d'accords commerciaux.

Les employeurs devront respecter une limite de séjour de 90 jours sur une période de 180 jours pour leurs salariés en Belgique. Pour les emplois en pénurie, les employeurs devront fournir des preuves tangibles de l'expérience et des qualifications des candidats. De plus, ils devront désormais publier les postes vacants sur des plateformes spécifiques pendant au moins neuf semaines. Ces mesures visent à garantir que les travailleurs étrangers recrutés possèdent les compétences requises pour les postes à pourvoir.

Plus d'avantages pour les titulaires de la carte bleue européenne

En revanche, les titulaires de la carte bleue européenne bénéficieront d'assouplissements concernant les exigences de formation. Ils pourront, par exemple, remplacer leurs diplômes par une expérience professionnelle pertinente dans des domaines spécialisés comme l'informatique. De plus, ces titulaires bénéficieront de procédures simplifiées pour changer d'employeur, avec une notification requise auprès du ministère régional de l'Emploi dans les 12 premiers mois.

Par ailleurs, un seuil de salaire fixé à 130 % du revenu moyen est introduit pour les titulaires de la carte bleue européenne. Cela équivaut à un salaire annuel imposable de 60 621 euros pour 2024. Ces nouvelles règles visent à rationaliser le processus d'immigration en Belgique, tout en veillant à ce que la main-d'œuvre étrangère corresponde aux besoins spécifiques du marché du travail.

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