Le traditionnel tampon sur le passeport sera banni dans les ports et aéroports des pays de l’Union européenne très prochainement. Pour entrer ou sortir des territoires de ces pays, le voyageur devra se soumettre à un nouveau système de contrôle aux frontières.
Fini le tampon sur le passeport en entrant la zone Schengen. Adopté depuis des années, cette procédure sera, en effet, remplacée par un autre système de contrôle au niveau des ports et aéroports des pays de l’Union européenne.
Il s’agit en fait du système entrée/sortie appelé aussi EES pour Entry/Exit System qui devra entrer en vigueur très prochainement. Un système qui a été annoncé, notons-le, il y a quelques années et aurait dû être appliqué en 2022. Cette nouvelle procédure verra le jour officiellement le 10 novembre prochain. Ainsi, les voyageurs non-ressortissants de l'UE seront appelés à se soumettre à ce système à l'entrée comme à la sortie du territoire Schengen.
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Voyage en Europe : un nouveau système de contrôle à partir de novembre
Qu’est-ce que donc ce dispositif ? Le système d'entrée/sortie consiste à scanner à une borne libre-service tout simplement le passeport et autre document de voyage.
Ce système de gestion des frontières enregistre le nom des voyageurs, leurs données biométriques (scans faciaux et empreintes digitales) ainsi que les dates et lieux d'entrée et de sortie du pays. Les données biométriques sont mises à jour tous les trois ans pour vérifier l'identité des voyageurs et suivre leurs mouvements de ce fait, le voyageurs ne sera appelé à effectuer la procédure d'enregistrement à chaque fois qu'il entre ou sort de l'UE. Il est clair que cette disposition permettra de fluidiser le trafic au niveau des ports et aéroports.
Enregistrement à l'aéroport : Le système classique a montré ses limites
Le système classique qui consiste à mettre un tampon sur le passeport commençait à montrer ses limites et à être décrié par les passagers. Pour eux, cette procédure est pour beaucoup dans les lenteurs enregistrées parfois au niveau des ports et aéroports. L’EES permettra de gagner du temps au contrôle, estime-t-on.
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