Élections législatives 2021 en Algérie : La date fixée

Montage : Élections législatives 2021 - Tebboune

La date des élections législatives en Algérie est connue. En effet, le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, a convoqué le corps électoral pour les élections législatives, qui auront lieu samedi 12 juin 2021, a indiqué la présidence de la République via un communiqué rendu public ce jeudi 11 mars.

Initialement prévues pour 2022, les élections législatives vont être organisées de manière anticipée en Algérie, dans le contexte de la révision de la Constitution. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la présidence algérienne a indiqué que Abdelmadjid Tebboune avait convoqué, ce jeudi 11 mars, le corps électoral en vue de la tenue des élections législatives, samedi 12 juin, et ce « conformément aux dispositions de l'article 151, paragraphe 02 de la Constitution ».

Il convient de rappeler que le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé, en février dernier, la dissolution de l’Assemblée populaire nationale (APN) et l’organisation d’élections législatives anticipées. Les Algériens des 58 wilayas et ceux résidant à l'étranger devront ainsi se rendre aux urnes le 12 juin prochain, afin d'élire, pour une durée de cinq ans, les 462 députés de la huitième législature de l'Assemblée populaire nationale (APN).

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Tebboune appelle les jeunes à participer aux élections

Dans ses précédents discours, Abdelmadjid Tebboune avait appelé les jeunes à participer activement aux élections anticipées. Il leur promet notamment l’aide de l’Etat « pour mener leurs campagnes électorales dont nous prendrons en charge une grande partie ». Le chef de l’État estime que c’est en passant le flambeau aux jeunes que « nous aurons opéré un changement en injectant du sang neuf dans les organes de l’Etat et le parlement qui sera le porte-voix du peuple ».

Tebboune a également tenu à réaffirmer que « le Parlement sera élu et le contrôle sera assuré par l’Instance indépendante dans les prérogatives de laquelle ne  s’immisceront ni les présidents des APC ni les walis (…), ni même le président de la République et nous ferons en sorte que nos institutions ne suscitent aucune suspicion ».

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