Le procès en appel des anciens hauts responsables, Saïd Bouteflika, Louisa Hanoune et les généraux Toufik et Tartag, détenus à la prison militaire de Blida se tiendrait au mois de février prochain, a-t-on appris de sources concordantes.
Les avocats de la défense ne sont pas encore fixés sur la date exacte de ce procès. Mais, il est établi que le mois de février a été retenu pour une seconde comparution de Saïd Bouteflika, les généraux Mohamed Mediene, dit Toufik et Athmane Tartag et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune.
Les présumés complices dans la fameuse affaire de « complot contre l'autorité de l'Etat » sont condamnés en première instance par le tribunal militaire de Blida, à 20 ans de prison ferme pour Saïd Bouteflika et 15 ans de prison ferme pour les généraux Toufik et Tartag, ainsi que la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune.
Les avocats de l’ancien conseiller à la présidence, Saïd Bouteflika et du général-major à la retraite Toufik espèrent donc lors de ce procès en appel, obtenir la libération provisoire de leurs clients. Ils invoqueront l’Etat de santé très dégradés des deux anciens hauts responsables.
Saïd Bouteflika et le général Toufik risquent de mourir en prison
En effet, selon des sources bien informées, Saïd Bouteflika serait très affecté par son incarcération et sa santé, tant mentale que physique, ne cesse de se détériorer, risquant même de laisser sa vie dans la cellule.
Des sources d'Observ'Algérie parlent de signes de « troubles du fonctionnement mental qui se manifestent par des comportements paranoïaques (...) Saïd Bouteflika refuse de manger et de prendre ses traitements. Il vit très mal son emprisonnement et craint sérieusement d'être empoisonné » nous a notamment confié une source proche du dossier.
De son côté, le général-major Mohamed Mediene a été même annoncé mort mercredi 15 janvier par des médias électroniques. La rumeur a rapidement fait le tour de la toile, mais sa famille a très vite démenti l’information. Le général Toufik avait été évacué en urgence à l’hôpital militaire de Aïn Naadja dans la banlieue d'Alger. Il aurait subi une intervention chirurgicale car son état de santé s'est gravement détérioré depuis son incarcération.
