« La corruption en Algérie connaît une tendance haussière »

« La corruption en Algérie connaît une tendance haussière »

L'Office central de la répression de la corruption (OCRC), par le biais de son directeur Mokhtar Lakhdari, a estimé, mercredi 4 mars, que la corruption en Algérie connaît "une tendance haussière" qui empêche de fournir les efforts suffisants et nécessaires pour lutter contre ce phénomène.

Mokhtar Lakhdari s'est exprimé ce mercredi 04 mars en marge d'un atelier interactif sur « l'impact de la corruption sur l'exercice des droits de l'Homme » organisé par par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC). Lors de cet événement, il a souligné que la lutte contre la corruption n'est pas une chose nouvelle en Algérie mais « elle était un leitmotiv » qui a accompagné l'évolution politique des pouvoirs successifs du pays depuis son indépendance.

Pour lutter contre la corruption, le directeur du OCRC, Mokhtar Lakhdari, explique qu'il est impératif de s'appuyer sur deux éléments essentiels : accorder une attention particulière à la revendication populaire, qui a vu naître une grande volonté citoyenne dans ce sens (qui est la lutte contre la corruption) et considérer que la corruption est « une attitude individuelle et non un dysfonctionnement institutionnel ».

Les intervenants lors de cet atelier interactif ont estimé que l'Algérie souhaitée par ses citoyen est une Algérie où aucune place n'est accordée à la corruption, considérant  qu'il est temps de fournir les efforts nécessaires pour combattre la bureaucratie et toutes formes d'abus que subit le simple citoyen.

La lutte contre la corruption et la bureaucratie doit être au cœur des préoccupations des instances de l'Etat, dans le but de parvenir à la moralisation de la vie politique tumultueuse que connaît l'Algérie depuis son indépendance,et pour relancer le développement socio-économique. Selon les intervenants, la lutte contre la corruption permettrait de rétablir la confiance "entre le citoyen et son État", cette confiance perdue depuis des années.

La corruption administrative pèse lourdement sur le simple citoyen et il est plus que nécessaires aujourd'hui de lutter contre ce phénomène dans les administrations locales et centrales et dans le secteur privé et public.
L'OCRC et les intervenants lors de cet atelier interactif reconnaissent qu'il est difficile aujourd'hui de lutter contre la corruption et ses conséquences après plusieurs années d'efforts inefficaces.

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