L'armée algérienne s'est renforcée avec le retour en Algérie des premiers de ses 42 hélicoptères Mi-171, après une lourde modernisation et rénovation en Russie, qui a duré plus de 3 ans. Plus tôt, le Maroc a décidé d'emprunter 192 millions d’euros afin de financer l’achat de missiles Mica VL, selon le journal Menadefense.
La concurrence militaire entre l'Algérie et le Maroc se poursuit sur fond de divergences fondamentales sur la question du Sahara occidental. Le 18 mai dernier, le Journal Officiel marocain a dévoilé un "accord entre le Royaume du Maroc et la banque BNP Parisbas". Cet accord porte sur un crédit de plus de 192 millions d’euros accordé au Maroc, afin d’acquérir des missiles de défense anti-aérien terrestres de courte portée Mica-VL, fabriqués par MBDA France.
L'Algérie n’a pas tardé à réagir. Trois jours plus tard, le média Menadefense révèle qu'elle avait réceptionné les premiers de ses 42 hélicoptères Mi 171sh de l’armée de l’air. Après trois ans de lourde modernisation en Russie, les appareils font leur retour en Algérie. Selon la même source, la société Russian Helicopters a amélioré le système de tir de roquettes de ces hélicoptères. En outre, ces appareils disposent désormais de missiles à guidage laser Ataka et du système de défense President-S.
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L’Algérie et le Maroc restent parmi les plus gros acheteurs d’armes en Afrique
Par ailleurs, l’armée algérienne a également commandé un simulateur de BMPT-72. Plus flexible qu’un char, cet engin, qui dispose de deux canons de 30 mm et de huit lanceurs de missiles à guidage laser Kornet, permet de traiter les objectifs, comme des soldats armés de lance-roquettes ou des chars.
Pour rappel, le mois dernier, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) avait classé l’Algérie et le Maroc parmi les plus gros acheteurs d’armes en Afrique en 2019. Les deux pays représentent, à eux deux, 32 % du total des achats d’armes du continent.