Les propos d'une journaliste française sur l'Algérie provoquent la polémique

Véronique Jacquier

La journaliste française Véronique Jacquier a tenu un discours plus que polémique une fois de plus contre l’Algérie et les Algériens. Alors qu’elle était de passage en direct jeudi 16 juillet, sur CNews, Véronique Jacquier a vanté « les bienfaits » de la colonisation de l’Algérie par la France. Selon elle, Emmanuel Macron devrait plutôt rappeler « ces bienfaits » au lieu de « s’autoflageller ».

C’est une intervention qui risque de ne pas passer inaperçue. La journaliste politique a déclaré : « il faut rappeler pourquoi la France a colonisé l’Algérie en 1830. C’était pour mettre fin à la piraterie barbaresque et à l’esclavage en Méditerranée pratiqué à l’époque par les musulmans ».

Véronique Jacquier s’en est ensuite prise à l’Algérie en disant qu’« à l’époque, en 1830, l’Algérie ce n'était rien du tout ». Ajoutant que « la France a construit des ponts, des routes, des hôpitaux… Il faudrait qu’Emmanuel Macron tienne un peu ce discours. Au lieu d’être dans l’auto-flagellation et la repentance. Un chemin qu’avait commencé à emprunter Jacques Chirac et François Hollande. La France est aussi en droit de demander des excuses pour le massacre d’Oran et pour le massacre de tous les Français pendant cette période de l’Histoire ».

Les propos de la journaliste française n’ont pas tardé à déclencher une vive polémique. Véronique Jacquier a appelé également, le Président français, Emmanuel Macron à changer de discours au lieu de pratiquer de « l’autoflagellation » et de la « repentance », selon ses dires.

Il faut rappelle que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a posé comme condition essentielle « pour repartir sur des relations profitables aux deux pays », l’impératif de régler la question mémorielle.  Il avait mis en cause des « lobbies minoritaires mais très dangereux qui essaient de saper le travail » du président Emmanuel Macron. « Des personnes qui pensent toujours que l’Algérie a été bradée et n’a pas été libérée, que le général de Gaulle est un traître », a-t-il déclaré.

Le président Tebboune a assuré que « les Algériens tiennent beaucoup plus à la reconnaissance de l’État français de ses actes qu’à une compensation matérielle ». Il indique néanmoins que « la seule compensation envisageable est celle des essais nucléaires. Les séquelles sont encore vives pour certaines populations, notamment atteintes de malformations ».

Lire aussi : Réchauffement des relations bilatérales entre Alger et Paris

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